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Copies d'élèves 2009/2010 - Dissertation 2nde 10
Dissertation du lundi 31 mai 2010 Sujet : En conclusion du roman de Guy de Maupassant Une vie, Rosalie déclare : "La vie, voyez-vous, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit". Pensez-vous qu'un roman ou une pièce de théâtre doit ouvrir les yeux du lecteur ou du spectateur sur la vie, ou bien au contraire, permettre d'échapper à la réalité? Introduction :
Développement :
La lecture est, pour certains, un plaisir, pour d’autres, une obligation, c’est en fait avant tout une histoire de point de vue et d’opinion individuelle. De même, certaines personnes vont considérer que la lecture doit "ouvrir les yeux du lecteur sur la vie" alors que d’autres penseront, bien au contraire, qu’elle doit permettre d’échapper à la réalité. La littérature est, en effet, un moyen sûr utilisé pour la critique ou la dénonciation ; cependant le simple plaisir de lire peut prédominer et un roman ou une pièce de théâtre peut avoir comme simple but le rire, le divertissement ou la rêverie. Dans un premier temps, on montrera que la littérature cherche à dénoncer une vérité de la vie. Puis, on verra que le roman et le théâtre peuvent être un échappatoire vers le rêve.
Tout d’abord, le genre théâtral et romanesque peut avoir pour but d’ouvrir les yeux du lecteur ou du spectateur. Ainsi, à travers les défauts ou les qualités de certains personnages, l’auteur peut montrer des exemples à ne pas suivre. Cela est visible dans Tartuffe de Molière avec le personnage d’Orgon, un des plus importants, qui est un homme extrêmement crédule et qui se laisse abuser par le fourbe Tartuffe qui s’est introduit chez lui pour lui voler ses biens et sa femme. De même, dans Une Vie de Maupassant, le personnage principal, Jeanne, est un être sans caractère, soumis, qui, du début à la fin, se laisse abuser par tout le monde. Enfin, dans Macbeth, de Shakespeare, le personnage éponyme de cette pièce tombe dans la folie et la misère à cause de son défaut qui est la soif de pouvoir. Ainsi, on peut observer que, avec ces œuvres, les auteurs ouvrent les yeux de leurs lecteurs sur les défauts humains et leurs conséquences. En outre, l’utilisation de personnages archétypaux et dont le défaut est poussé à son paroxysme ouvre parfois les yeux, notamment, sur une société. Dans la pièce de Molière par exemple, le rôle de dévot que joue Tartuffe, qui est en fait un menteur doublé d’un traître, cherche à dénoncer l’hypocrisie présente dans le monde de l’Eglise à l’époque. De même, dans Une Vie, l’abbé Tolbiac qui est un prêtre fanatique, violent et pervers, montre par sa présence que l’Eglise peut être dangereuse si ses idées sont mal interprétées ou déformées. Ici, ces deux exemples montrent et dénoncent un aspect négatif d’une partie de la société de leur époque. De surcroît, une œuvre peut dénoncer et ouvrir les yeux des lecteurs à travers la présentation de certaines situations injustes et révoltantes. On observe cela dans Une Vie encore une fois, car lorsque Julien trompe sans retenue son épouse, la frêle Jeanne, celle-ci ne peut que l’accepter car à son époque, les gens considéraient comme normal ce comportement et Julien ne peut donc pas être sanctionné. Par ailleurs, dans Au bonheur des dames, de Zola, le magasin donnant son nom au livre écrase sans aucune pitié les petits commerçants montrant ainsi un étonnant manque d’altruisme et de bon sens ainsi qu’un important bouleversement économique. On en conclut que le théâtre ou le roman cherche parfois à choquer ses lecteurs (ou spectateurs) afin de leur ouvrir les yeux.
Bien que la littérature montre souvent une réalité bien crue, elle permet parallèlement d’y échapper. La comédie et la farce médiévale en sont un parfait exemple puisque leur but est de faire rire le lecteur ou le spectateur. Avec les coups de bâton typiques de la farce dans Les fourberies de Scapin, de Molière, ou Tartuffe avec son comique de répétition dans l’acte 1, scène 4, lorsque Orgon, sans se soucier un seul instant des problèmes de son épouse, demande sans cesse des nouvelles du « pauvre » Tartuffe qui se porte comme un charme, l’auteur cherche a divertir son public. De même, on peut échapper à la réalité grâce à des histoires d’amour incroyables ou grâce à des épopées fantastiques. Roméo et Juliette, de Shakespeare, en est le parfait exemple puisque cette histoire d’amour, bien que tragique, renverse les cœurs et fait rêver. De même, L’Odyssée, d’Homère, avec le récit de la folle aventure d'Ulysse et des créatures que l'on rencontre tout au long de l'histoire nous plonge dans l’imaginaire et dans un monde fantastique. Dans ces deux cas, le lecteur s’évade et est happé par l’histoire si bien qu’il peut en oublier sa réalité. Enfin, un bon auteur peut faire rêver le lecteur ou le spectateur grâce à d’édifiantes descriptions ou à un style particulier. Dans Au bonheur des dames par exemple, les tissus, les couleurs, les textures et la lumière sont décrits à maintes reprises, si bien et si précisément que le lecteur pourrait presque s’imaginer les toucher et les sentir. De même, dans Une Vie, la présence de belles et longues descriptions, notamment de la froide lande la nuit lorsque Jeanne fugue, laisse l’esprit du lecteur vagabonder. Les Misérables, de Victor Hugo, est également un roman très célèbre pour ses descriptions, par exemple celles qui détaillent les nombreuses rencontres entre Cosette et Jean Valjean. On observe ici que le lecteur peut s’échapper de la réalité en se mettant à la place des personnages ou en les imaginant. En conclusion, l’art du roman et du théâtre est un mélange de morale et de dénonciation ouvrant les yeux du lecteur ou du spectateur ainsi que de rêve ou de rire permettant au lecteur de s'échapper de la réalité. Une question pourrait être posée, c’est celle de la valeur littéraire : un roman, ou un livre en général, peut-il être considéré comme étant de la « bonne littérature » si son fond n’est pas forcement destiné à faire ouvrir les yeux et si l'auteur se concentre davantage sur la forme ?
Eléonore F., 2nde section internationale, lycée international de Valbonne Sophia-Antipolis, juin 2010. Devoir de Yolaine P. :
Le réalisme, mouvement littéraire du XIXème siècle dont Hugo et G. de Maupassant furent les hauteurs phares, avaient comme caractéristique de représenter la réalité dans toute sa vérité, sans l’embellir. Aussi, lorsque Rosalie conclut, dans l’excipit d’Une Vie, que « la vie, (…) ça n’est jamais si bon ou si mauvais qu’on croit », on pourrait se demander, dans une optique plus générale,si l’auteur, à travers ses œuvres, quel que soit leur genre, veut nous faire raisonner sur notre propre vie et sur la société qui nous entoure ou bien nous permettre d’y échapper. Nous verrons donc, dans un premier temps, en quoi une pièce de théâtre ou un roman peut ouvrir les yeux du lecteur sur la vie, et, dans un second temps, au contraire, comment ceux-ci permettent d’échapper à la réalité.
L’auteur d’une pièce de théâtre ou d’un roman réaliste veut le plus souvent, à travers son œuvre, représenter la société et en dénonce les défauts. En effet, le genre du roman réaliste dépeint la réalité sans l’embellir et nous montre ainsi bien des injustices sociales. Dans Une Vie de Maupassant, alors fort influencé par Schopenhauer, l’auteur décrit une noblesse en déclin dont chaque personnage est plus ou moins médiocre : Jeanne est soumise à son mari, Julien trompe sa femme,… Cela nous montre bien que le roman réaliste ouvre les yeux du lecteur sur la vie et la société. A l’instar du roman, le théâtre représente aussi la société et, qui plus est, de hautes classes sociales pour que les spectateurs (souvent nobles, bourgeois ou riches) puissent s’identifier à la pièce et comprendre ainsi son rang dans la hiérarchie sociale. En effet, dans Tartuffe de Molière, Orgon à tout pouvoir sur sa fille (qu’il veut marier à Tartuffe) et sur son fils (qu’il menace de déshériter). Orgon est soumis à Tartuffe, faux dévot représentant alors la religion. Et ce dernier des fait arrêter par l’Exempt, envoyé du Roi, qui montre alors la monarchie sous un jour favorable. Le théâtre nous monte bien comment le lecteur, ou spectateur, peut s’identifier et réfléchir à sa propre vie. De plus, il y a toujours un message moral que l’auteur veut faire passer au lecteur ou au spectateur, qui dénonce des problèmes sociaux. Tartuffe, personnage éponyme de l’œuvre, est un faux dévot et est l’incarnation même de l’hypocrisie. A travers cela, Molière dénonce les abus qu’on peut faire de la religion en faisant une satire de celle-ci. Dans Germinal de Zola, ce dernier dénonce l’exploitation des ouvriers dans les mines. Une œuvre permet donc, à travers son message, d’ouvrir les yeux du lecteur sur sa vie et de créer une opinion face aux défauts de la société.
Bien qu’une œuvre, romanesque ou théâtrale, permettent d’ouvrir les yeux sur sa vie et la société, elle permet néanmoins, dans certains cas, d’échapper à la réalité. Le théâtre a toujours été un moyen de divertissement littéraire. Le théâtre comique, alors sans grande valeur au XVIIème siècle, était destiné à faire rire les gens du bas peuple par des comiques de gestes et de paroles. Par exemple, dans les Fourberies de Scapin de Molière, Scapin frappe son maître qui est dans un sac. Le comique gestuel traduit par les coups de bâtons faire rire le spectateur. Le divertissement que provoque une œuvre théâtrale permet au spectateur (ou lecteur) de se détendre et d’échapper à la réalité. De plus, une œuvre littéraire écrite à n’importe quelle époque et dont le succès traverse le temps peut être lue des siècles plus tard par une personne qui ne s’identifie pas au monde et à la société qui y est décrite, tout simplement parce qu’elle ne vit pas à la même époque. Dans le Dernier jour d’un condamné de Victor Hugo, le problème social de la peine de mort est une thématique de l’œuvre, sans pour autant qu’elle ouvre les yeux du lecteur sur sa vie puisqu’ elle est aujourd’hui interdite (en France en tout cas !). Ces œuvres permettent au lecteur de comprendre une société passée et de fuir le moment présent et donc la réalité. Enfin, une œuvre peut, par ses aspects imaginaires, fantastiques, permettre au lecteur ou au spectateur d’échapper à la réalité, et, dans le cas du roman fantastique, d’entrer dans un univers différent de la réalité. Comme pièce de théâtre, nous pouvons citer Rhinocéros de Ionesco, appartenant au théâtre de l’absurde, où les personnages se transforment peu à peu en rhinocéros sur la scène (on mettra de côté la visée argumentative et politique de cette transformation). D’autre part, La nuit des temps de Barjavel est un roman fantastique où le lecteur échappe à la réalité dans une histoire irréelle. Dans les deux cas, l’aspect fantastique d’une œuvre permet au lecteur d’échapper à la réalité.
Le roman comme la pièce de théâtre sont souvent des manières pour l’auteur d’exposer ses pensées sur une société et d’en exposer les défauts, permettant ainsi au lecteur ou au spectateur de réfléchir sur sa propre vie et la société. Mais ils peuvent aussi aider ce dernier à échapper à la réalité par leurs aspects irréels ou fantastiques. On remarque que dans notre société actuelle, la télévision et le cinéma ont peu à peu remplacés le théâtre, et qu’ils sont plutôt des moyens d’échapper à la réalité (par des films, au cinéma : univers clos, films en 3D, sonorisation…). Cependant, ils peuvent aussi être vecteurs de messages sociaux qui peuvent nous concerner, nous, notre vie et la société qui nous entoure.
Devoir d'Hervé C. :
Le Réalisme est un genre littéraire bien particulier qui se veut de décrire le plus précisément possible la réalité, telle qu'elle est, dans toute sa laideur. Dans Une Vie , de Maupassant, Rosalie, un des personnages principaux du roman déclare: « La vie ça n'est jamais si bon ou si mauvais qu'on croit ». Suite à cette déclaration, nous pouvons nous demander quelle est le rôle d'un roman (ou d'une pièce de théâtre) : est-ce « d'ouvrir les yeux » du lecteur sur la vie, ou, au contraire, de permettre au lecteur « d'échapper à la réalité » ? Dans un premier temps nous allons voir que certaines œuvres ont un but de dénonciation des abus de leur temps, et dans un second temps nous verrons que d'autres, en opposition au premières, ont un rôle d'échappatoire vis-à-vis de la réalité.
De nombreux romans et pièces de théâtre, tels qu'Une Vie de Maupassant ou Tartuffe de Molière, ont pour but d'ouvrir les yeux du lecteur sur la vie. En premier lieu, ces œuvres ont pour but de dénoncer, avec différents procédés, certaines type de personnes ou de défauts humains. Molière, grand dramaturge du XVIIe siècle ayant inventé la grande comédie, prenait un malin plaisir à dénoncer ces défauts : il utilisait l'ironie et les personnages archétypaux : les hypocrites, dans Tartuffe, les hypocondriaques, dans Le Malade Imaginaire, ou encore les avares, dans L'Avare. Ces dénonciations avaient pour but « d'ouvrir les yeux du lecteur sur la vie », et plus précisément sur certains défauts humains.
Bien que certaines œuvres aient pour but d'ouvrir les yeux du lecteur sur la vie, d'autres ont, par opposition, le rôle de permettre au lecteur de « s'échapper de la réalité ». Dans un premier temps, la farce du Moyen-Age pour les paysans, ou la Grande Comédie pour les nobles, avait tout simplement pour but de faire rire et de passer un bon moment. En effet, dans certaines pièces de Molière, nous rions souvent de choses pour le moins immorales : dans Les Fourberies de Scapin, nous rions beaucoup lorsque Scapin frappe son maitre alors qu'il est dans un sac, pourtant cela est immoral. La Grande Comédie, ayant en partie hérité de la farce du Moyen-Age, nous prouve bien que parfois, dans certaines pièces de théâtre, il n'y a pas cette envie de dénonciation, mais simplement d'échapper au quotidien parfois trop banal.
Pour conclure, nous pouvons affirmer que de nombreuses œuvres ont pour rôle d'ouvrir les yeux du lecteur sur la vie, tandis que de nombreuses autres œuvres ont pour rôle de faire échapper le lecteur à la réalité. Cependant, nous pourrions aussi nous demander si il existe des œuvres qui combineraient ces deux rôles, et de quelle manière s'y prend l'auteur pour faire passer ces messages, tout en emmenant le lecteur loin de la réalité.
Hervé C., 2nde section internationale, lycée international de Valbonne Sophia-Antipolis, juin 2010.
Devoir de Clara H. :
Depuis longtemps les oeuvres littéraires ont été conçues pour dénoncer et critiquer la société. Traitant de tous les sujets, pièces de théâtres et romans n'ont pas toujours utilisé les mêmes moyens pour toucher les lecteurs. La littérature est un des moyens qui permet de critiquer une société et faire prendre conscience au lecteur de la réalité. Néanmoins un livre ou une pièce de théâtre peut tout simplement distraire et permettre au lecteur, ou specateur, de s'évader.
Clara H., 2nde section internationale, lycée international de Valbonne Sophia-Antipolis, juin 2010.
Devoir de Maxime D. : Que ce soit au Moyen-âge ou de nos jours, les auteurs se sont inspirés de faits divers pour écrire leurs œuvres, quelque soit le but même de leurs récits. Mais est-ce qu’un roman ou une pièce de théâtre doit ouvrir les yeux du lecteur sur la vie ou bien au contraire permettre d’échapper à la réalité ? Guy de Maupassant, dans Une vie a choisi de plutôt se concentrer sur la réflexion du lecteur en concluant son roman par : « La vie voyez-vous, ça n’est jamais si bon ou si mauvais qu’on croit. » C’est à se demander quel est le but réel d’une œuvre littéraire, est-ce un objet philosophique ou divertissant ? Pour répondre, de multiples réponses s’offrent à nous, on peut tout d’abord montrer que certains livres n’ont seul but d’ouvrir les yeux sur la vie, puis citer ceux qui ne sont que pur divertissement et finalement ceux qui sont une sorte de mélange entre distraction et réflexion. Certains romans ou pièces de théâtres ont pour objectif de mener le lecteur à une réflexion approfondie et de le pousser à ouvrir ses yeux sur le monde qui l’entoure, pour cela l’auteur à plusieurs possibilités. Tout d’abord il peut donner des exemples concrets avec des personnages de son récit. La vie de Jeanne dans Une vie, comme celle d’autres personnages dans d’autres romans ou tragédies, montre l’exemple d’une vie misérable et qu’il n’est pas conseillé. Par le biais de personnages, l’auteur influence les lecteurs à méditer sur leur propre vie. Pour mener l’auteur à cette même réflexion, l’auteur peut aussi intégrer des personnages plus philosophiques à son histoire. Rosalie, dans Une vie est un personnage qui par lui-même réfléchit sur la vie et qui dénonce de façon directe une facette de la vie choisie par l’auteur. Comme à la fin du roman quand Rosalie dit : « La vie voyez-vous, ça n’est jamais si bon ou si mauvais qu’on croit. » C’est alors par le discours direct d’un personnage que le lecteur est mené à la réflexion. En outre, l’auteur peut aussi écrire une œuvre philosophique. Dans cet ouvrage, l’auteur peut argumenter l’opinion qu’il a sur la vie. Depuis cela le lecteur peut adapter cette opinion à ses propres croyances. Par exemple, Schopenhauer a écrit de nombreux ouvrages, comme Die Kunst, Recht zu behalten (en français Dialectique éristique), argumentant ce sujet. Celui-ci avait un avis très pessimiste sur la vie et l’existence humaine. De cette façon l’auteur peut non seulement ouvrir les yeux aux lecteurs mais aussi beaucoup plus l’influencer, le lecteur sera donc beaucoup plus guidé dans la direction voulu par l’auteur et aura une réflexion moins profonde puisqu’il aura déjà les réponses à ses questions. Bien que certains ouvrages aient pour but de pousser le lecteur à la réflexion, d’autres ont pour seul but de le divertir en s’échappant de la réalité, pour cela l’auteur a aussi plus d’une façon pour y arriver. Pour commencer, probablement la façon la plus facile de divertir le lecteur, l’auteur peut utiliser l’humour. Un bon exemple pour illustrer cela serait la farce du Moyen-âge. Celle-ci n’a pour but que de faire rire le public par différents moyens, le comique de situation, se moquer de personnages démunis ou par un simple discourt (« blagues »). Dans ce cas l’auteur utilise le rire pour permettre aux lecteurs d’oublier leurs propre vie et problèmes et s’échapper de la réalité, c’est un moyen souvent utilisé pour se divertir. De plus, un autre outil que l’auteur possède pour atteindre cet objectif, est de créer un monde merveilleux ou les lecteurs oublieront le monde réel avec tous leurs problèmes. Cela est le principe même du conte. Il permet à l’aide de multiples aventures fantastiques aux lecteurs de s’écarter de la réalité et de plonger dans un univers irréel. Dans les différents tomes de Narnia de C.S. Lewis, des histoires se déroulent dans un monde merveilleux avec un registre merveilleux, des animaux personnifiés qui vivent en société qui parlent et réfléchissent de façon humaine. Dans ce cas, les lecteurs, généralement de jeune âge, suivent l’histoire des personnages principaux, ce qui leur permet d’élaborer leur imagination et d’oublier le monde réel. Par le billet d’histoires merveilleuses, l’auteur divertit les lecteurs en leur permettant de s’échapper de la réalité. Pendant que certains livres traitent d’un sujet voulant mener à la réflexion, d’un côté et de l’autre voulant permettre de s’échapper de la réalité, d’autres permettent la réflexion associée à la possibilité d’échapper à la réalité. En premier lieu, on peut traiter de mélanges entre le monde irréel et la réflexion. C’est le principe des fables, prenant places dans un monde merveilleux, souvent à l’aide d’une morale, elles influencent une réflexion sur des personnages. Les personnages sont souvent des animaux, comme dans les fables écrites par de La Fontaine, ces personnages sont représenté dans des situations de la vie courante. C’est en s’échappant de la réalité que l’auteur ouvre les yeux aux lecteurs, qui aura son opinion sur la situation. Mais l’auteur peut aussi mener la réflexion chez le lecteur, indirectement, par le rire et l’utilisation de l’humour. C’est exactement ce qui est utilisé dans la Grande Comédie. Par exemple, Molière dans Tartuffe utilise l’humour, avec de nombreuses scènes ironiques et comiques, pour que les spectateurs puissent, sans oublier la distraction et le loisir, réfléchir sur la vie et les exemples de celle-ci donné à travers la pièce. Dans Tartuffe L’hypocrisie et la naïveté sont dénoncé grâce au rire. Le rire avec l’humour est donc une autre possibilité que l’auteur a pour ouvrir les yeux au lecteur sur la vie, sans rester entièrement dans la réalité. Pour conclure, un auteur peut avoir peut avoir trois différents objectifs en écrivant un ouvrage, ouvrir les yeux du lecteur sur la vie, lui permettre de s’échapper de la réalité et même une association de ces deux objectifs pour en créer un troisième, mener la réflexion sur la vie en s’échappant en quel que sorte de celle-ci. Pour cela l’auteur a plusieurs outils comme l’humour ou l’imagination du lecteur. Bien que la vie ou le fait de s’échapper de celle-ci soient les deux thèmes le plus souvent utilisés en littérature, le resteront-ils encore longtemps ?
Maxime D., 2nde section internationale, lycée international de Valbonne Sophia-Antipolis, juin 2010.
Date de création : 04/06/2010 @ 07:34 |