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Parcours 1ère FLS


L'île des esclaves, de MARIVAUX.


PARCOURS d’Anthony K. et Anne R.,  élèves de la 1ère FLS, de M. Bouché,              14.12 2009
 

              La relation entre Maître et valet : La dimension politique



Définition :


Maître (d’après « Le Robert de poche ») : C’est une personne qui a pouvoir et autorité (sur quelqu’un) pour se faire obéir.
Valet (d’après « Le Robert de poche ») : C’est un laquais ou un serviteur (
comme des esclaves).
 

Problématique :

 

En quoi l’inversion des rôles maître-esclave proposée dans la pièce permet-elle une dénonciation de la société de Marivaux ?

 

Plan du parcours:

 

Introduction

1. La dimension sociale et politique

2. L’inversion des rôles
Conclusion


Introduction :


Dès le début de la scène d'exposition, nous voyons que cette pièce de théâtre est typique de la comédie française au XVIIIème siècle. La scène s'ouvre avec deux personnages: Iphicrate et Arlequin. Le nom Iphicrate est composé de deux mots, "Iphis", c'est à dire: La Force et "Crate" qui signifie quelqu'un qui gouverne. Arlequin est un personnage typique de la comédie qui vient du théâtre italien du XVIIIème siècle: La Commedia dell’arte. A ce premier couple maître - valet, s'ajoute celui constitué par Euphrosine et Cléanthis. Euphrosine vient du grec "pleine de joie » ce qui va indiquer au spectateur que c'est un personnage qui aime séduire et qu'elle est coquette, de plus «Eu » est un préfixe d’origine grecque qui signifie le bonheur, la joie, tout ce qui est positif. Cléanthis est la servante d’Euphrosine.
On va commencer avec la préface du livre…. Dans la préface, il est indiqué au spectateur que Marivaux ne cherche pas à abolir la hiérarchie sociale en disant « Marivaux n’est pas un écrivain révolutionnaire, il ne prône pas l’insurrection, ne cherche pas à abolir la hiérarchie sociale. C’est une dimension de respect et d’admiration et également de soumission entre les personnages comme Arlequin et Cléanthis par exemple : de plus ils disent « en vérité Marivaux connait trop les pouvoir de la censure et les qualités du public pour ne pas faire preuve de modération. Qui ne veut pas casser doit apprendre à plier ». Dans le temps, l’ordre moral donnait la supériorité au maitre. Cependant, lorsque les dramaturges tels que Marivaux ou Molière mettent en scène des valets rebellent, qui ne respectent pas l’ordre, le roi peut censurer la pièce et cela ne plaît pas aux spectateurs. Il était important que les dramaturges restent modérés pour ne pas aller contre les valeurs de la société.
 
 


1. La dimension sociale et politique :


Dès le début de la scène 1, on remarque la relation maître/valets et également trois mouvements différentes. Arlequin : « Mon patron ! », Arlequin : « Eh ! Encore vit-on. » Cela nous montre qu’Iphicrate essaye d’informer Arlequin de la nature de l’Île. Puis Arlequin dit : « Vous avez coutume de mon faire à coups de gourdin qui ne valent pas ceux-là ; et le gourdin est dans la chaloupe. » Nous constatons qu’Arlequin prend l’avantage de la situation. Les didascalies comme (« il chante », « il rit », « il siffle » etc.) nous montrent qu’Arlequin a pris l’avantage. Marivaux fait la critique politique en utilisant le personnage Iphicrate dans cette scène : Iphicrate : « Ce sont des esclaves de la Grèce révoltés contre leur maîtres, et qui depuis cent ans sont venus s’établir dans une ile, et je crois que c’est ici : tiens, voici sans doute quelques-unes de leurs cases ; et leur coutume, mon cher Arlequin, est de tuer tous les maîtres qu’ils rencontrent, ou de les jeter dans l’esclavage. » Iphicrate se fâche  avec son valet Arlequin. Exemple : « Iphicrate au désespoir, courant après lui, l’épée à la main ». Le mot « épée » nous montre la force et la puissance des maîtres comme Iphicrate. L’épée dans l’image de cruauté, la souffrance et l’humiliation. Juste après qu’Iphicrate a perdu son épée, cette perte caractérise la chute sociale d’Iphicrate et de ses habitudes de maître.
En inversant les rôles, Marivaux dénonce la pratique des amours ancillaires (relation amoureuses entre seigneur et servante) largement répandue à l’époque. Le serviteur sans importance devrait accepter l’intérêt du maître pour elle. Or, il se trouve que la jeune femme est une personne distinguée, sensible, dégoutée par les avances d’Arlequin qui la salissent. Le spectateur va être révolté par l’abus du maître. C’est ce que Marivaux exprime dans la plainte d’Euphrosine « Ne persécute point une infortune, parce que tu peux la persécuter impunément. Vois l’extrémité où je suis réduite ; et si tu n’as point d’égard au rang que je tenais dans le monde, à ma naissance, à mon éducation, du moins que mes disgrâces, que mon esclavage, que ma douleur t’attendrissent. »
 
 
 
 2. L’inversion des rôles :


A la fin de cette épreuve pour tous les quatre, Arlequin-Iphicrate et Cléanthis- Euphrosine, la situation a changé malgré tout : Les maîtres ont compris à quel point la situation d’esclave était dure et qu’ils ont fait beaucoup de malheurs, humilié leurs valets, et ils décident d’être plus aimables avec les valets. De même, les valets qui voulaient se venger pardonnent à leurs maîtres.
Le but de l’inversion des rôles n’a pas pour objectif de donner aux esclaves de réel pouvoir. Il vise simplement à rendre les maîtres meilleurs. Scène 2 : Trivelin à Arlequin : « Souvenez-vous en prenant son nom, mon cher ami, qu’on vous le donne bien moins pour réjouir votre vanité, que pour le corriger de son orgueil. » Cette citation justifie que les maitres sont très arrogants et pleins d’orgueil.
On peut également voir qu’Iphicrate n’a pas donné un nom propre à son valet Arlequin :
Trivelin- «Comment vous appelez-vous? »
Arlequin- « Est ce que mon nom que vous demandez ? »
Trivelin- « Oui vraiment. »
Arlequin- « Je n’en ai point, mon camarade»
Trivelin- « Quoi donc, vous n’en avez pas ? »
Arlequin- « Non mon camarade ; Je n’ai que des sobriquets qu’ ‘il m’a donnés ; il m’appelle quelquefois Arlequin, quelquefois Hé. »
Trivelin- « Hé ! le terme est sans façon ; je reconnais ces messieurs à de pareilles licences. Et lui, comment s’appelle t-il ? »
Arlequin : « Oh, diantre ! il s’appelle par un nom, lui ; c’est le seigneur Iphicrate»
Et même au début de la scène 3 on a un dialogue entre Cléanthis et Trivelin :
Cléanthis - « J’ai aussi des surnoms ; vous plaît-il de les savoir ? »
Trivelin- « Oui – da. Et quels sont- ils ? »
Cléanthis - « J’en ai une liste : Sotte, Ridicule, Bête, Butorde, Imbécile et cætera. »
Les valets n’ont pas de nom propre. C’est comme s’ils étaient la propriété de leur maitre. Ceux- ci montrent leur domination sur leurs valets en les nommant par des sobriquets, comme s’ils étaient des animaux.
 
 
Marivaux met en scène deux couples : *Un couple où il y a seulement des hommes, Iphicrate et Arlequin. *Un couple ou il y a seulement des femmes, Euphrosine et Cléanthis. Marivaux critique la coquetterie des femmes ; Cléanthis (scène 6) : «Vous m’allez dire que vous m’aimez, je le vois bien ; dites, Monsieur, dites heureusement on n’en croira rien. Vous êtes aimable, mais coquet, et vous ne persuaderez pas. »
L’inversion des rôles a pour but d’humilier les maîtres. On le voit dans l’échange des vêtements qui est humiliant pour Iphicrate qui perd par ailleurs son identité (il devient le seigneur Hé).
L’inversion des rôles n’influence pas la manière dont Marivaux décrit les personnages : les maitres sont peu flattés (violents, hypocrites, méprisants). En revanche les valets sont sympathiques (gais, humains, sages).

 

 

 

Conclusion :


Les didascalies et les citations que nous avons repérées sont utilisées par Marivaux pour faire la critique de la société. L’inversion des rôles maÎtre-valet proposée dans la pièce, permet à Marivaux de faire la satire de la société, car l’objectif de Trivelin sur l’Île est de rendre les maitres plus sensibles, doux et humains. Le XVIIIème siècle se caractérise par le développement de l’esprit critique, comme Marivaux nous le montre dans cette pièce : « L’Île des esclaves ». Ce siècle de contestation remet tout en question ; les classes sociales, les relations maître-valet, les relations homme-femme, les défauts des hommes et ceux des femmes.
 

 

 

Bibliographie du parcours                                                                                                                                                                                                                
Les liens qu’on a utilisés sont les suivantes :

·         La préface de la pièce « L’Île des esclaves »                                                                                                                                                                

·         http://letroube.fr/joomla/content/view/341/280

·         http://pagesperso-orange.fr/arizmendi.ruquet/EAF/marivaux7.htm

·         http://pagesperso-orange.fr/arizmendi.ruquet/EAF/marivaux1.htm

·         http://www.etudes-litteraires.com/marivaux-ile-des-esclave.php

·         http://pagesperso-orange.fr/arizmendi.ruquet/EAF/marivaux%201.htm#Haut

·         http://www.site-magister.com/ilesclave.htm#scene3

 

 


Anne R. (Allemagne) et Anthony K. (Angleterre), 1ère FLS, lycée international de Valbonne Sophia-Antipolis, décembre 2009.

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Parcours de Michelle S. et Beatrice L.

                                     L'UTOPIE dans

                   L'île des esclaves

                                           de Marivaux

                                                                               

   Le mot UTOPIE vient du grec et signifie un lieu qui n'existe pas. L'utopie est aussi une représentation d'une réalité idéale et sans défaut. Cela se traduit dans les écrits, par un régime politique idéal, une société parfaite ou encore une communauté d'individus vivant heureux et en harmonie.

     U signifie "nulle part" et TOPIE signifie "lieu".

     Le mot utopie a différents sens. Eutopie veut dire "lieu du bonheur"(en grec EU signifie "bonheur").

Le contraire d'eutopie c'est c'est le dystopie, qui signifie l'utopie satyrique.

Platon dans son œuvre "La République" décrit la cité idéal qui fait de Platon le fondateur du concept d'idée. En 1516 Thomas More dans son œuvre "L'utopia" décrit une île merveilleuse, un lieu fictif avec une société idyllique. Il a crée le mouvement littéraire - l'utopia.

     

Caractéristiques et principes de l'utopie :

    * le lieu est souvent imaginaire et inaccessible .

    * le bonheur individuel et collectif

    * la justice est équitable

    * le pouvoir est bon et équitable

    * le travail est accessible à tous

    * Il y a une communauté des ressources

    * la souffrance est vaincue

 

 

 

    Marivaux dans son œuvre L'île des esclaves utilise l'utopie d'espace (île) et l'utopie des relations (changement des rôles). Mais l'utopie dans L'île des esclaves n'est pas complète, car on peut s'en sortir à la fin de l'œuvre (rentrée à Athènes).

 

  I. L'île - l'espace utopique.

 

    L'utopie est représentée par une île, un lieu coupé du monde entier. L'utopie fait aussi partie de la fiction. L'île des esclaves est une île imaginaire ou se sont installés "depuis 100 ans"les "esclaves de la Grèce révoltés contre leurs maîtres". Les esclaves révolté s'y sont organisés en République.

      Les événements historiques de cette île sont fictifs.

      La didascalie initiale de la scène d'exposition est universelle et imprécise : "une mer", "des rochers", "quelques arbres" et "des maisons".

      Alors Marivaux fait bien un décors et une histoire de l'île totalement fictive pour pouvoir rentrer la pièce dans l'utopie.

 

  II. L'inversion des rôles

      

    Les habitants de l'île ont dicté une loi, jetant dans l'esclavage tous "les maîtres que le hasard au naufrage conduirait dans leur île." A l'inverse, les esclaves ont le droit de prendre le rôle des maîtres.

      L'inversion des rôles maîtres/esclaves se passe dans la scène 2, à partir de la tirade de Trivelin. Il puni "pour trois ans au moins" les maîtres qui doivent prendre la place des esclaves. Le changement des conditions sociales de deux couples n'est pas possibles à Athènes, d'où ils viennent, mais ce changement est possible sur l'île des esclaves.

      La  pièce montre la mimesis (un mot grec qui veut dire l'initiation)

Dans la scène 6 les valets prennent le comportement et le langage des maîtres, c'est une initiation.

      On voit bien l'utopie de renversement des rôles. La même utopie existe dans l'autre pièce de Marivaux, comme La colonie.

 

  III. Retour aux anciennes conditions sociales.

 

     Les relations des maîtres avec esclaves ont évolués au cours de la pièce. Dans la scène IX les maîtres ont compris que leur comportement était atroce et ils ont compris les conditions des esclaves.

     Plus la pièce avance, et moins les valets sont agressifs et moins ils ont envie de se venger.

     On se rapproche d'une situation complètement irréaliste donc utopique, les maîtres  et les esclaves s'excusent et se pardonnent.

     Dans la scène XI, les maîtres et les valets peuvent revenir à Athènes, donc ils vont sortir de l'utopie de cette situation impensable. Les maîtres ne vont plus avoir la pression de Trivelin, donc on ne peut pas savoir si les maîtres ne redeviennent pas comme avant à Athènes.

 

  Conclusion.

 

    L'utopie représentée dans cette pièce de Marivaux contient trois étapes:

l'entrée dans l'utopie, l'utopie elle-même et la sortie de l'utopie.

      Cette utopie n'est pas complète, car les personnages s'en sortent à la fin de la pièce. L'utopie dans L'île des esclaves est construite pour la rééducation  des personnages - des maîtres mais aussi pour la rééducation des valets.

       En prenant le partie pris de placer sa pièce dans l'utopie Marivaux s'est protégé de la critique et des sanctions possible. En plus l'utopie sert a dénoncer la société et ses absurdités.

       Marivaux, comme le représentant des idées des Lumières, montre dans la pièce L'île des esclaves qu'il existe des injustices et des inégalités sociaux qui peuvent être supprimés.

 

   Bibliographie. 

   * Le cite des lettres du CIV

    * Wikipedia

    * L'île des esclaves de Marivaux

·       Le livre russe sur l'utopie.

 

       Michelle S. et Beatrice L. (Lettonie), 1ère FLS, lycée international de Valbonne Sophia-Antipolis, janvier 2010.
                                             

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Parcours sur Une vie, de Maupassant.

Le pessimisme chez Maupassant : Anna-Lena et Sebastian (Allemagne).

Le pessimisme chez Maupassant

 

D’abord il faut dire que, le pessimisme chez Maupassant était marqué par plusieurs événemts de sa vie.

1) Il avait vécu des troubles dans son enfance, son père et sa mère ne s’entendaient pas et divorcaient. Il assistait aux scènes affreux  et à des violentes disputes entre ses parents. En plus, la vie de Maupassant était marqué par la guerre de 1870. Il était temoin de scènes de grande violence guerrière. La disparition d’êtres chers correspond à quelque chose de profondément vécu par l’auteur.

2) L’écrivain Maupassant, un auteur réaliste,  était aussi influencé par le mal du siècle qui  existait déjà au romantisme comme par exemple chez Chateaubriand.

Mais comme il était disciple du philosophe allemand Arthur Schopenhauer, il connaissait aussi un grand desespoir philosophique. Pour Schopenhauer „la vie humaine est la plus douleureuse forme de vie, elle va de la souffrance à l’ennui... la vie donc oscille comme une pendule de droite à gauche, de la souffrance à L’ennui.“

Maupassant a dit que Schopenhauer était “le plus grand saccageur de rêves que la terre eu connu“.

Dans son oeuvre “Une vie“ Maupassant fait preuve de cette destruction de rêves.

Par le sous-titre “l’humble vérité...“ il annonce déjà la désillusion que Jeanne connaîtera:

Elle sort du couvent plein d’espoir, avec une certaine joie de vivre, et elle pense au début que son mariage avec Julien lui apportera le bonheur. Mais très vite elle est décue, surtout par la violence et l’avarice de Julien.

 

Ces rêves insatisfaits prouvent une autre idée exprimée par Schopenhauer: Il dit que “l’autre c’est soi“, donc on ne peut pas vraiment connaître les autres hommes et ainsi Jeanne ne connaissait pas le vrai caractère de son mari .

 

Selon le pessimisme de Maupassant la vie loin des rêves est fade. Ainsi,

après avoir perdu ses rêves, Jeanne vit dans la langueur. Elle cherche des occupations pour son esprit, mais elle n’en trouve pas et elle vit dans la monotonie des journées inactives: „Alors plus rein à fiare, aujourd’hui, ni demain, ni jamais. Elle sentait tout cela vaguement à une certaine desillusion, à un affaissement de ses rêves.“

 

L’amour ou l’amitié pourraient normalement donner confiance dans la vie. Mais pour un pessimiste comme Maupassant, il n’existe pas d’amour heureux et l’amitié n’est qu’une tromperie. Jeanne devait trouver son mari dans le même lit que sa servante Rosalie à qui elle était très attachée; elle a donc perdu l’amour et l’amitié en un seul moment. „Elle allait devant elle, poussée par un impérieux besoin de fuir, de ne plus prendre rien, de ne plus voir personne. [..] et elle demeurait là, l’esprit perdu.“

Ce qui reste pour les hommes ainsi trompés, c’est la solitude. Pour Jeanne c’est d’abord la solitude du coeur, suivi d’une solitude presque totale. La mort lui arrache les parents, le mari et une fille à sa naissance. Tous ces décès font preuve d’une extrême souffrance physique qui accompagne notre vie. Cette souffrance physique se montre aussi aux accouchements de Jeanne et sa servante Rosalie. La naisssance de Paul est décrit comme „une convulsion effroyable... un spasme cruel, si cruel qu’elle se dit: je vais mourir, je meurs.“

 

Ce fils Paul sera gatté par sa mère, mais il était envoyé au lycée – contre la volonté de sa mère. Il fuit du lycée à Londres et à Paris où il s‘endette. Jeanne paie le dettes sans vraiment avoir les moyens de le faire ce qui la ruine financièrement et elle doit vendre le château de ses parents. Selon les idées pessimistes le progrès n’est qu’une chimère et la perte des biens de Jeane donne un exemple de le régression qui domine finalement.

 

Ce qui pourrait nous aider à garder un certain espoir quand on perd ses biens matériels et quand on connaît la mort ou d’autres souffrances physique, c’est la religion. Mais pour les pessimistes Dieu n’existe pas.

Jeanne, elle aussi, ne peut pas vraiment trouver du réconfort dans la religion. Le roman „Une vie“  nous montre que même un homme de l’église comme l’abbé Tolbiac peut comettre un crime ou être l’initiateur d’un crime. Peut-être c’est un crime au nom de Dieu, mais il  nous laisse douter de la bonté de l’homme.

 

La fin du roman „Une vie“ n’est pas trop pessimiste. C’est une fin ouverte et on pourrait même croire que c’est une bonne fin parce que Rosalie est auprès de Jeanne et Jeanne semble être heureuse de pouvoir s’occuper de sa petite-fille.

Mais est-ce vraiment un bonheur ou seulement ce que Schopenhauer a appelé le bonheur de résignation?

 

Maupassant était un vrai pessimiste: Pendant qu’il travaillait à son oeuvre „Une Vie“ il écrivait une lettre à sa mère où il exprimait sa crainte de ne pas pouvoir réussir le roman. Mais comme c’est toujours un des grands oeuvres de la littérature francaise, on peut dire qu’il étiait vraiment (trop) pessimiste.


 

 Anna-Lena G. et Sebastian W. (Allemagne), 1ère FLS, juin 2010.


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Date de création : 03/01/2010 @ 09:53
Dernière modification : 04/06/2010 @ 16:20
Catégorie : Copies d'élèves 2009/2010
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