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Ecriture d'invention théâtrale 1ère FLS

 Ecriture d’invention

 
Pour le 10.01.2013 : écriture d'invention (coeff. 3) : vous réécrirez la scène 11 (et finale) de L'île des esclaves, en la transformant en dénouement de tragédie classique. 
Vous veillerez à respecter la cohérence de l'oeuvre ainsi que les règles de la tragédie classique vues en cours (devoir à rédiger en prose).

Devoir de Nikita S. : 


      Scène XI.-Trivelin et  les acteurs précédents.
 
Arlequin et Cléanthis marchent sur le bord de la mer au port pour rejoindre leurs maîtres et partir en Grèce.
 

Arlequin,riant et sursautant.-Oh ! ma chère Cléanthis n’est-il-ce pas merveilleux ? Imaginerais-tu un épilogue aussi beau de cette aventure ?

Cléanthis.-Vois-tu,mon amis,je suis exténuée à la fin de ce long jour. Laisse-moi admirer ce formidable crépuscule..
.
Arlequin.-Non ! tu ne comprends point ! Notre but était de les humilier,mais pas de baiser leurs bras et leurs pieds.Tu as raison,j’aurais eu du mal à imaginer une fin si misérable.Ne comprends tu,mon amis,que nos maîtres n’ont tiré aucun leçon de cette aventure.Mais c’est ton destin et ton choix.

Arlequin,baissant la tête.-Quant à mois...

Cléanthis,interrompt Arlequin.-Quant à moi ! Je resterai sur cette île avec Trivelin pour ne plus jamais goûter la saveur de l’esclavage.
Arlequin.-As-tu perdu l’esprit ? Regarde ! Voilà notre bateau,il est déjà sur l’eau,tu ne peux pas rester.
En s’approchant vers le navire,les amis ont       entendu un cri perçant de Trivelin.
Cléanthis.-Oh ! Non ! Qu-est-ce qui s’est passé Arlequin ?
Arlequin.-Je ne sais point, il faut peut être lui venir en aide.
Iphicrate,sort de bateau avec l’épée dans la main.-Ah ! Quelle coïncidence. Nous vous attendons chers esclaves.
Arlequin.-ô,mon cher maître. Nous avons entendu les crs de Trivelin et on a pensé que lui était arrivé quelque chose de grave.
Iphicrate.-Il n’a plus besoin de nous et j’éspère bien que Thanatos soit bienveillant avec lui.
Cléanthis,tombant à genoux et pleurant.-Monstre ! Que les Dieux te jugent ! Il n’y a pas de salut pour toi.
Arlequin,reculant.-Mais...maître...,mais notre amitié...qu’est-ce que vous faites ? Nous nous sommes pardonnés.
Iphicrate.-Tu recevras bien mon amitié et ses marques dont tu te moquais tellement esclave insolent ! Il n’y a pas de pardon pour vous. Madame Euphrosine, aidez-moi à les ficeler,je vous en prie cordialement.
Euphrosine,s’approche et ficèle les pieds et les mains des esclaves sans dire un mot.
Iphicrate.-Vous avez atteint vote but,vous nous avez humilié suffisamment,mais les rôles ont changé à nouveau,(Et riant Iphicrate et Euphrosine accompagnent ses esclaves vers le bateau et partent en Grèce.)
Nikita S. (Russie), 1ère FLS, janvier 2013.
russie.jpg
 
 
Date de création : 26/04/2013 @ 18:56
Dernière modification : 26/04/2013 @ 18:57
Catégorie : Copies d'élèves 2012/2013
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