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Copies d'élèves 2010/2011 - 1ère FLS : bac blanc n°2


Bac blanc écrit n°2 : mercredi 26 janvier 2011.
Objets d'étude : Théâtre, texte et représentation – L’argumentation : convaincre, persuader et délibérer.

Corpus : La déclaration d'amour
Texte A - Marivaux : L’île des esclaves (1725), scène 6 (extrait).
Texte B - Marivaux : Le Jeu de l'amour et du hasard (1730), Acte III, scène 8 (extrait).
Texte C - Musset : On ne badine pas avec l'amour (1834), Acte III (scène 3)
***
Texte A - Marivaux : L’île des esclaves (1725), scène 6 (extrait).
 
CLEANTHIS, IPHICRATE, ARLEQUIN, EUPHROSINE
[…]
ARLEQUIN, la regardant : Malepeste, quand ce visage-là fait le fripon, c'est bien son métier. Mais parlons d'autres choses, ma belle damoiselle: qu'est-ce que nous ferons à cette heure que nous sommes gaillards?
CLEANTHIS : Eh! mais la belle conversation!
ARLEQUIN : Je crains que cela ne vous fasse bâiller, j'en bâille déjà. Si je devenais amoureux de vous, cela amuserait davantage.
CLEANTHIS : Eh bien, faites. Soupirez pour moi, poursuivez mon coeur, prenez-le si vous pouvez, je ne vous en empêche pas; c'est à vous à faire vos diligences, me voilà, je vous attends: mais traitons l'amour à la grande manière; puisque nous sommes devenus maîtres, allons-y poliment, et comme le grand monde.
ARLEQUIN : Oui-da, nous n'en irons que meilleur train.
CLEANTHIS : Je suis d'avis d'une chose, que nous disions qu'on nous apporte des sièges pour prendre l'air assis et pour écouter les discours galants que vous m'allez tenir: il faut bien jouir de notre état, en goûter le plaisir.
ARLEQUIN : Votre volonté vaut une ordonnance. (A Iphicrate.) Arlequin, vite des sièges pour moi, et des fauteuils pour Madame.
IPHICRATE : Peux-tu m'employer à cela?
ARLEQUIN. : La République le veut.
CLEANTHIS : Tenez, tenez, promenons-nous plutôt de cette manière-là, et tout en conversant vous ferez adroitement tomber l'entretien sur le penchant que mes yeux vous ont inspiré pour moi. Car encore une fois nous sommes d'honnêtes gens à cette heure; il faut songer à cela, il n'est plus question de familiarité domestique. Allons, procédons noblement, n'épargnez ni compliments, ni révérences.
ARLEQUIN : Et vous, n'épargnez point les mines. Courage! quand ce ne serait que pour nous moquer de nos patrons. Garderons-nous nos gens?
CLEANTHIS : Sans difficulté : pouvons-nous être sans eux? c'est notre suite; qu'ils s'éloignent seulement.
ARLEQUIN, à Iphicrate : Qu'on se retire à dix pas!
Iphicrate et Euphrosine s'éloignent en faisant des gestes d'étonnement et de douleur. Cléanthis regarde aller Iphicrate, et Arlequin Euphrosine.
ARLEQUIN, se promenant sur le théâtre avec Cléanthis. : Remarquez-vous, Madame, la clarté du jour?
CLEANTHIS : Il fait le plus beau temps du monde; on appelle cela un jour tendre.
ARLEQUIN :Un jour tendre? Je ressemble donc au jour, Madame.
CLEANTHIS : Comment, vous lui ressemblez?
ARLEQUIN : Eh palsambleu! le moyen de n'être pas tendre, quand on se trouve tête à tête avec vos grâces? (A ce mot il saute de joie.) Oh! oh! oh! oh!
CLEANTHIS : Qu'avez-vous donc, vous défigurez notre conversation?
ARLEQUIN : Oh! ce n'est rien, c'est que je m'applaudis.
CLEANTHIS : Rayez ces applaudissements, ils nous dérangent. (Continuant.) Je savais bien que mes grâces entreraient pour quelque chose ici. Monsieur, vous êtes galant, vous vous promenez avec moi, vous me dites des douceurs; mais finissons, en voilà assez, je vous dispense des compliments.
ARLEQUIN : Et moi, je vous remercie de vos dispenses.
CLEANTHIS : Vous m'allez dire que vous m'aimez, je le vois bien; dites, Monsieur, dites, heureusement on n'en croira rien; vous êtes aimable, mais coquet, et vous ne persuaderez pas.
ARLEQUIN, l'arrêtant par le bras, et se mettant à genoux : Faut-il m'agenouiller, Madame, pour vous convaincre de mes flammes, et de la sincérité de mes feux?
CLEANTHIS : Mais ceci devient sérieux. Laissez-moi, je ne veux point d'affaire; levez-vous. Quelle vivacité! Faut-il vous dire qu'on vous aime? Ne peut-on en être quitte à moins? Cela est étrange!
ARLEQUIN, riant à genoux : Ah! ah! ah! que cela va bien! Nous sommes aussi bouffons que nos patrons; mais nous sommes plus sages.
CLEANTHIS : Oh! vous riez, vous gâtez tout.
***
 
Texte B - Marivaux : Le Jeu de l'amour et du hasard (1730), Acte III, scène 8. 

                Dorante / Silvia
[Promis en mariage par leurs pères, Dorante et Silvia ont pris l'identité de leurs valets pour mieux s'observer. Dorante s'est démasqué alors que Silvia poursuit le rôle de Lisette pour voir si l'amour vaincra le préjugé.]
[...]
SILVIA. [...] — Que vous importent mes sentiments ?
DORANTE. — Ce qu'ils m'importent, Lisette ? peux-tu douter encore que je ne t'adore ?
SILVIA. — Non, et vous me le répétez si souvent que je vous crois; mais pourquoi m'en persuadez-vous, que voulez-vous que je fasse de cette pensée-là, Monsieur ? Je vais vous parler à cœur ouvert. Vous m'aimez, mais votre amour n'est pas une chose bien sérieuse pour vous; que de ressources n'avez-vous pas pour vous en défaire ! La distance qu'il y a de vous à moi, mille objets1 que vous allez trouver sur votre chemin, l'envie qu'on aura de vous rendre sensible2, les amusements d'un homme de votre condition, tout va vous ôter cet amour dont vous m'entretenez impitoyablement; vous en rirez peut-être au sortir d'ici, et vous aurez raison. Mais moi, Monsieur, si je m'en ressouviens, comme j'en ai peur, s'il m'a frappée, quel secours aurai-je contre l'impression qu'il m'aura faite ? Qui est-ce qui me dédommagera de votre perte ? Qui voulez-vous que mon cœur mette à votre place ? Savez-vous bien que si je vous aimais, tout ce qu'il y a de plus grand dans le monde ne me toucherait plus ? Jugez donc de l'état où je resterais, ayez la générosité3 de me cacher votre amour : moi qui vous parle, je me ferais un scrupule de vous dire que je vous aime, dans les dispositions où vous êtes. L'aveu de mes sentiments pourrait exposer4 votre raison, et vous voyez bien aussi que je vous les cache.
DORANTE. — Ah ! ma chère Lisette, que viens-je d'entendre : tes paroles ont un feu5 qui me pénètre, je t'adore, je te respecte; il n'est ni rang, ni naissance, ni fortune qui ne disparaisse devant une âme comme la tienne. J'aurais honte que mon orgueil tînt encore contre toi, et mon cœur et ma main t'appartiennent.
SILVIA. — En vérité, ne mériteriez-vous pas que je les prisse, ne faut-il pas être bien généreuse6 pour vous dissimuler le plaisir qu'ils me font, et croyez-vous que cela puisse durer ?
DORANTE. — Vous m'aimez donc ?
SILVIA. — Non, non; mais si vous me le demandez encore, tant pis pour vous.
***
Texte C - Musset : On ne badine pas avec l'amour (1834), Acte III, scène 3. 

               Camille (cachée) / Perdican / Rosette
 [Une jeune aristocrate, Camille, et son cousin Perdican s'affrontent sur leur conception de l'amour. Il goûte le badinage et la liberté. Elle a été influencée par le pessimisme des religieuses de son couvent et le juge incapable d'une passion sincère. Par vengeance, Perdican badine et place Camille en situation d'entendre la déclaration d'amour qu'il adresse à une jeune paysanne, Rosette.]
CAMILLE, cachée, à part. — Que veut dire cela ? Il la fait asseoir près de lui ? Me demande-t-il un rendez-vous pour y venir causer avec une autre ? Je suis curieuse de savoir ce qu'il lui dit.
PERDICAN, à haute voix, de manière que Camille l'entende. — Je t'aime, Rosette ! toi seule au monde tu n'as rien oublié de nos beaux jours passés; toi seule tu te souviens de la vie qui n'est plus1; prends ta part de ma vie nouvelle; donne-moi ton cœur, chère enfant; voilà le gage de notre amour.
Il lui pose sa chaîne sur le cou.
ROSETTE. — Vous me donnez votre chaîne d'or ?
PERDICAN. — Regarde à présent cette bague. Lève-toi, et approchons-nous de cette fontaine. Nous vois-tu tous les deux, dans la source, appuyés l'un sur l'autre ? Vois-tu tes beaux yeux près des miens, ta main dans la mienne ? Regarde tout cela s'effacer. (Il jette sa bague dans l'eau.) Regarde comme notre image a disparu; la voilà qui revient peu à peu; l'eau qui s'était troublée reprend son équilibre; elle tremble encore; de grands cercles noirs courent à sa surface; patience, nous reparaissons; déjà je distingue de nouveau tes bras enlacés dans les miens; encore une minute, et il n'y aura plus une ride sur ton joli visage; regarde ! c'était une bague que m'avait donnée Camille2.
CAMILLE, à part. — Il a jeté ma bague dans l'eau.
PERDICAN. — Sais-tu ce que c'est que l'amour, Rosette ? Écoute ! le vent se tait; la pluie du matin roule en perles sur les feuilles séchées que le soleil ranime. Par la lumière du ciel, par le soleil que voilà, je t'aime ! Tu veux bien de moi, n'est-ce pas ? On n'a pas flétri ta jeunesse ? on n'a pas infiltré dans ton sang vermeil les restes d'un sang affadi3 ? Tu ne veux pas te faire religieuse; te voilà jeune et belle dans les bras d'un jeune homme. ô Rosette, Rosette ! sais-tu ce que c'est que l'amour ?
ROSETTE. — Hélas ! monsieur le docteur4, je vous aimerai comme je pourrai.
1. Il a reproché à Camille d'être indifférente à leurs souvenirs d'enfance.
2. Un don entre deux enfants de huit et onze ans.
3. Allusion à la funeste influence des religieuses du couvent qui ont inculqué leur pessimisme à Camille.
4. Perdican est docteur en droit, littérature et botanique.
 
A) Question de corpus (4 pts) : En quoi peut-on rapprocher ces trois textes (thèmes, situation d’énonciation, registres) ?
 
B) Dissertation (16 pts) : Comment le théâtre permet-il de convaincre, de persuader et d’émouvoir ?
Pour répondre à cette question, vous vous appuierez sur les scènes de ce corpus, sur les pièces que vous connaissez et les représentations que vous avez vues.


Devoir de Yelizaveta S. : 
 

Code des couleurs :
· 1ère étape : phrase d'appel
· 2ème étape : repérage de la problématique
· 3ème étape : reformulation de cette problématique
· 4ème étape : annonce des thèses
 
· Connecteur logique
· Formulation de thèse
· Formulation d'argument
· Rappel de la thèse
· Transition
 
· 1ère étape : rappel des thèses du devoir
· 2nde étape : ouverture
 
Code des couleurs : ce guidage méthodologique ajouté aux copies elles-mêmes est destinéà faire de ces productions d'élèves un potentiel outil d'élaboration de futurs devoirs, ou encore de remédiation ou de correction.
 

 
 
     Depuis longtemps les hommes utilisent le théâtre comme un instrument de la démonstration le leurs idées pour après influencer les pensées et les sentiments des gens.Comment le théâtre permet-il de convaincre, de persuader et d’émouvoir? Autrement dit â l'aide du quoi le théâtre provoque les émotions et de nouvelles pensées pour changer nos idées? Premièrement on va voir comment le théâtre permet de convaincre et après on va observer comment le théâtre permet de persuader et d'émouvoir.
 
 
    Tout d’abord,  le théâtre fait appel à la raison, autrement dit il cherche à convaincre.Les écrivans peuvent montrer les idées de son mouvement ou leurs propres pensées. Très souvent, les personnages principaux sont les porteurs des ces pencées. Pour les presenter, l'auteur utilise les tirades ou les dialogues délibératifs entre les personnages qui ont des pensées opposées Par exemple, Marivaux dans L'île des esclaves utilise la tirade de Trivelin à la pièce pour conclure l'idée principale d'oeuvre. Trivelin ne s'adresse pas qu'aux autres personnages Cléanthis, Euphrosine, Iphicrate et Arlequin, mais aussi aux spectateurs ou lecteurs. Un auteur russe Griboedov montre ses idées politiiques dans sa pièce Du malheur de l'esprit, en utilisant les dialogues délibératifs entre le personnage principal Chatskiy, qui soutient la thèse de l'auteur, et le père de sa bien-aimèe Phamussov, qui la dénonce. Le personnage principal veut prouver qu'être au service du gouvernement est pas un vraie service.Donc, la double énonciation permet bien à l'auteur de convaincre les spectateurs ou les lecteurs à tranvers le théâtre.
           
De plus, le théâtre montre presque toujours les problèmes principaux de la société. Par exemple, l'un des des problèmes de la société du XVIIIème siècle, c'est-à-dire l'un des idées des Lumières, la lutte contre l'esclavage, est présentée dans la pièce de Marivaux l'île des esclaves. De même que l'auteur montre cette problème, il montre ausssi une solution possible, c'est-à-dire le changement des status entre esclaves et maîtres. Dans autre sa pièce Le jeu de l'amour et du hasard, Marivaux nous montre une autre problème de la société, mais plutôt des nobles, que les parents decident avec qui leurs enfants vont être mariés. Donc, le théâtre utilise les thèmes, problèmes de l'époque et parfois leurs solutions pour convaincre les spectateurs et les lecteurs.
 
 
        De mêmeque le théâtre peut appeler à la raison, il peut aussi appeler aux sentiments, c'est-à-dire chercher à persuader et à émouvoir. En faisant rire le spectateur ou le lecteur, l'auteur peut exprimer peut-être mieux qu'en appelant à la raison. Donc dans la comédie, l'auteur provoque le rire en utilisant le comique de situation, de paroles, de geste et de caractère. Dans la pièce Sicilien de Molière, on peut observer le quatre formes de comique… Dans une autre pièce d'auteur russe Gogol Réviseur l'intrigue de l'oeuvre est le comique de situation, puisque tous les personnages principaux ont trompé et ont pensé que l'homme qui est arrivé dans la ville est réviseur, mais c'était faux et le vrai réviseur arrive à la fin de la pièce. En outre, on a un comique de situation dans L'île des esclaves de Marivaux, quand Arlequin et Cléanthis jouent les nobles, comme le théâtre est aussi une spectacle ou on peut voit les gestes des personnages et entendre le ton. Donc en faisant rire les spectateurs ou les lecteurs, en provoquant les émotions le théâtre est capable de persuader.
    Par ailleurs, la thème qui est le plus utilisable dans le théâtre est l'amour, qui peut provoquer à rire dans la comédie ou de pleurer dans la tragédie. Dans la pièce de Musset On ne badine pas avec l'amour on voit comment Perdican joue le rôle d'un amoureux quand Rosette, une paysanne, est vraiment amoureuse de lui. De plus, Marivaux dans Le jeu de l'amour et du hasard  nous montre comment les deux pesonnage Lisette et Dorante vont s'observer mieux, car ils sont promis en mariage par leurs pères, en utilisant le registre lyrique. Donc, ca nous provoque des émotions, qui on peut passer par nous même, ce qu'on appelle catharsis dans la tragédie. Cela permet au théâtre de persuader.
 
      Pour prouver quelque chose le théâtre a deux possibilités. Premièrement, c'est chercher à convaincre, appeler à la raison des spectateurs et des lecteurs. De plus, théâtre peut émouvoir, à l'aide du quoi il chaerche à persuader les lecteurs et les spectateurs. En convainauant, le théâtre permet d'apparaître des nouvelles idées et pensées: En persuadant le théâtre permet à savoir les sentiments des autres.Les hommes ont crée le théâtre pour montrer leurs sentiments , leurs pensées, leurs idées. A travers le théâtre, les grands philosophes ont porté leurs idées aux autres gens, pour enfin améliorer la société.
Yelizaveta S. (Ukraine), 1ère FLS, janvier 2011.



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       Devoir d'Aleksandra D. :  


              
Depuis l’Antiquite,le theatre a ete cree pour eduquer la societe par la morale,la philisophie et la politique. Certains grands metteurs en scene disent,pour que il suffit d’avoir un lieu,un temps et un public pour creer le theatre.Mais la piece doit toucher le spectateur par le coeur et l’ame.Par exemple,le comedie provoque le rire et la tragedie provoque le catarhsis,la pitie pour les personnages delivrentle lecteur ou le spectateur de ses propres emotions.Comment le theatre permet-il doit convaincre,de persuader et d’emouvoir?Autrement dit,comment le theatre touche t-il le spectateur et le lecteur pour exhorter les spectateurs ou parfois persuader plus par les sentiments autant que par la raison. Dans un premier temps,nous verrons comment le theatre appelle la raison des spectateurs et peut donc les convaincre et dans un deuxieme temps,comment le theatre peut persuader et toucher les sentiments du spectateur ou du lecteur.
 



 
              Tout d’abord,le theatre fait appel a la raison du spectateur,le dramaturge nous donne des preuves avec des problemes actuels de la societe ou des problemes politiques et d’autres,pour amelioirer la societe ou la politique. Par exemple,la comedie, corrige les moeurs par le rire “castigat ridendo mores”.Par exemple le siècle des Lumieres dans ces comedies montrait les grands problemes de l’epoque.Pour mieux l’illustrer,Marivaux dans L’ile des esclaves a bien montre par la comedie les relations entre maitre et esclaves, car au XVIIIeme siècle il y avait encore la monarchie. Donc Marivaux a bien appelle a le raisonhumaine pour corriger le societe.
             De plus,la comedie utilise le comique de caractere. L’auteur nous fait rire sur nous-memes. Pour l’illustrer,on peut prendre les pieces de Moliere,qui est célèbre avec ses registres satiriques sur les portraits d’homme.Par exemple la piece L’Avare,qui nous fait rire d’Harpagon sur son avarice et son egoisme mais aussi Le Bourgeois Gentillhomme,qui nous montre l’arrivisme d’un personnage.Mais grace a la satire de caracteres,ces pieces nous montrent comment l’argent provoque le destruction sociale.Donc avec ces problemes, Moliere en appelle a notre raison.
         On peut dire aussi qu’au XIXeme siècle etait tres en mode le drame romantique,ou des auteurs generalement utilisent pour decrire les evenements historiques,pour mieux illustrer les problemes poitiques et sociaux. Par exemle en 1825 Aleksander Sergeevitch Pushkin a ecrit le piece Boris Godunov ou il a decrit le tsar de la Russie- Boris Godunov,qui etait un tyran,mais la censure ne donnait le droit de le montrer au peuple et son metteur en scene etait Modest Mussasky.Alors si dans cette piece l’ecrivain utilise les evenements historiques il fait appel aussi a la raison du spectateur.
 


             Chaque piece de theatre a son message pour le public,mais tout de meme ce n’est pas leur seul but.Le theatre ce n’est pas seulement le texte litteraire,les acteurs font l’action, ils rendent la piece plus vivante.Dans chaque tragedie on a le dilemme,et le spectateur ressent de la pitie pour le personnage, qu’ on appelle la catharsis pour deliberer nos pensees et notre inquietude. Pour etre plus précis,dans la piece de William Shekspeare Romeo et Julitte,quant a cause de la passion,l’amour qui etait interdit par la fierte des familles, les deux heros souffrent et a la fin a cause du dilemme et leurs passions illimites ils se tuent. Dans cette piece,la catharsis nous touchent,par l’ame et le coeur.
               De meme,pour emouvoir et toucher les sentiments du spectateur,le metteur en scene joue un role tres important,on peut dire qu’il est un deuxieme auteur,car une moitie de la piece le spectateur n’anttend pas car ce sont des didascalies.Pour mieux l’illustrer,on peut rappeler la piece L’ile des esclaves par Irina Brook,elle ilustre bien l’Arlequin,qui est un personnage du Commedia del’Arte avec son maguillage,le costume et les accessoires et elle tout les comiques ,comique de gestes,le comique de mots,le comique de situation et le comique de caracteres des maitrs.Elle montre bien le comique de mots et du situation dans la scene 6,ou se trouve le theatre dans le theatre.Tous ces details font le plasir des spectateurs et montre les sentiments positifs.
 


 
              Meme si le theatre touche nos sentiments ,surtout il nous fait reflechir.Mais de nos jours le theatre est tres actuel,il y a toujours les gens qui ont le plasir de participer au theatre.Pourtant l’influence du theatre n’est pas si forte comme attention car la population a evolue et il y a differentes formes comme le cinema,qu’ attire l’attention de la masse populaire de nos jours.
 
Aleksandra D. (Lettonie, Russie), 1ère FLS, mars 2011.



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Date de création : 01/03/2011 @ 14:16
Dernière modification : 19/03/2011 @ 17:31
Catégorie : Copies d'élèves 2010/2011
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