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Copies d'élèves 2011/2012 - Dissertation 2nde 3
  

Dissertation

 

Sujet : Comment le théâtre permet-il une représentation de pouvoir et dans quel but?

 

 

Devoir de Pauline dV. :

 

                Depuis l’Antiquité, le théâtre est un divertissement très populaire permettant de faire passer divers messages. On peut alors se demander comment le théâtre permet une représentation du pouvoir et dans quel but. En d’autres termes, de quelle manière les dramaturges représentent-ils le pouvoir et quel objectif poursuivent-ils ? Nous analyserons le rôle dénonciateur de l’art théâtral à travers la tragédie ainsi que la comédie, genres pourtant radicalement différents.

 

 

                En premier lieu, de nombreuses tragédies en tout temps et tout lieu tentent de dénoncer le despotisme de certaines formes de pouvoir. On distingue premièrement, le pouvoir perverti qui utilise sa position de roi ou d’empereur à des fins personnelles très loin de la raison étatique. Le théâtre encourage ainsi le public à ne tolérer aucun abus et à se battre contre le pouvoir lorsqu’il tend à devenir tyrannique. Par exemple, dans Britannicus de Racine, Néron est un empereur fou qui, pour satisfaire ses envies, fait enlever Junie, amante du héros éponyme. Face à cet abus, ce dernier tente d’ourdir un complot pour éliminer son ennemi. Ainsi, il se dresse contre le pouvoir arbitraire de Néron pour rester fidèle à la justice et à la raison. La tragédie incite donc à ne pas respecter une autorité corrompue.

                En outre, les détenteurs de pouvoir ont tendance à rechercher un contrôle absolu de leurs sujets. Ils mettent alors en place des régimes totalitaires où tout propos en désaccord avec le pouvoir central est sévèrement sanctionné. Le théâtre permet au public de comprendre ce qu’est un pouvoir arbitraire. Dans Caligula de Camus, l’Empereur maîtrise le comportement de ses convives lorsqu’il les invite à dîner : ils doivent rire quand Caligula le veut et pleurer lorsqu’il le désire sous peine d’être puni voire exécuté. Leur liberté se retrouve réduite à néant. De la même manière, dans MacBeth de Shakespeare, le roi d’Ecosse est au cours de la pièce dévoré par l’ambition et devient alors un tyran incontrôlable capable de tuer n’importe quel individu constituant une menace potentielle à son pouvoir absolu. Ainsi, la tragédie au sens large (pas seulement la tragédie classique) constitue bien une dénonciation du pouvoir.

                Parfois, les tragédies mettent en scène un pouvoir qui veut bannir les sentiments. Il s’immisce dans la vie intime des sujets en leur interdisant l’amour sous prétexte que le devoir et l’honneur sont plus importants. Horace de Corneille illustre bien ce propos. Chez le héros éponyme, le « déshonneur » est « mortel ». Il ne peut tolérer que sa sœur Camille, personnage passionné, ne respecte pas Rome qui incarne le pouvoir. Lorsqu’elle lance une imprécation pour montrer sa détestation de Rome et venger son amant Curiace, Horace n’hésite pas une seconde à l’éliminer. Le public peut ainsi comprendre, grâce à la tragédie, qu’un pouvoir qui essaie d’anéantir les sentiments, et particulièrement despotique. Cependant, notre perception de la pièce en tant que post-romantiques n’est certainement pas la même qu’au XVIIème siècle.

                Enfin, la tragédie, basée sur un sujet grave, ne peut qu’affecter le spectateur. Le registre tragique permet de mettre en scène des sentiments très intenses qui ont pour conséquence la catharsis définie pour la première fois par Aristote comme « purgation des passions ». Le public en ressort profondément touché et retient ce qu’il a vu sur scène : il sera alors plus enclin à lutter contre un pouvoir qu’il juge tyrannique. Toutes les tragédies classiques recherchent e phénomène, telles que Britannicus et Phèdre de Racine ou Horace de Corneille. Pour finir, la tragédie, de par son sujet grave, est un avertissement efficace contre la tyrannie.

 

 

                Toutefois, la comédie peut au même titre que la tragédie constituer une réelle dénonciation du pouvoir. En effet, celle-ci corrige les mœurs par le rire (« castigat ridendo mores »). Le spectateur prend du plaisir à assister à la représentation théâtrale. Il se divertit et intègre peut-être de façon plus plaisante le message que le dramaturge cherche à faire passer. Le fait d’avoir une fin heureuse peut donner du courage au spectateur qui voit que les rebellions face au pouvoir abusif ne se terminent pas forcément mal. De nombreuses pièces écrites par Molière ne servent ainsi pas seulement à faire rire mais également à dénoncer la tyrannie de personnages comme Arnolphe dans L’école des femmes qui veut modeler la vie et le caractère d’Agnès pour en faire une parfaite épouse, selon sa propre définition. Il est sévèrement puni pour ce péché de démesure ou hybris qui le mène à sa perte. On remarque donc que la comédie est un moyen efficace de représenter le pouvoir autocratique et de le condamner.

                Par ailleurs, la « Grande Comédie » ne se contente pas de dénoncer, son but est aussi de faire évoluer les mœurs. La toute puissance de la volonté paternelle est une forme de tyrannie qui mérite elle aussi d’être dénoncée. En effet, au XVIIème siècle, à l’époque du Classicisme, les mariages  forcés, arrangés par les familles ne sont pas rares. L’enfant doit accepter le fait de souffrir pour des raisons souvent d’ordre financier. Molière dans L’école des femmes se déclare clairement contre cette pratique. Agnès, bien que la coïncidence soit heureuse, se voit forcée d’épouser Horace. Dans la même optique, L’île des esclaves de Marivaux prône une idée d’égalité entre maîtres et valets, ce qui constitue une véritable avancée dans la conquête des libertés et l’abolition des privilèges. Encore une fois, la comédie permet une représentation du pouvoir dans un but d’évolution de la société.

                En dernier lieu, les comédies ont pour habitude de ridiculiser le pouvoir en poussant les défauts de ses détenteurs à leur paroxysme. Le pouvoir s’en trouve pratiquement anéanti. Cette caractéristique est particulièrement ressentie dans des pièces de Molière telles que L’Avare ou Le Malade Imaginaire. Dans cette dernière, le maître de maison, hypochondriaque est méprisé de tous ses proches mais fait le bonheur des médecins. Il est crédule et même plus idiot que sa domestique. De cette façon, le pouvoir est critiqué et complètement ridiculisé par la comédie, toujours dans une perspective de dénonciation.

 

 

                En conclusion, le théâtre permet la représentation du pouvoir aussi bien à travers la tragédie que par la comédie dans un but de dénonciation de la société. La thématique du pouvoir est toujours d’actualité puisqu’il y a peu de temps, des tyrans tels qu’Hitler ou Staline sévissaient encore en Europe. Or, une des premières actions d’un régime totalitaire est de censurer la littérature qui est donc un moyen efficace de lutter contre les abus de pouvoir. Le théâtre de l’absurde se développera d’ailleurs au XXème siècle  montrant une existence dénuée de signification et mettant en scène la déraison du monde dans laquelle l'humanité se perd après les horreurs de la Seconde Guerre Mondiale (Beckett, Ionesco).

 

Pauline dV., 2nde section internationale, mai 2012.

 

Devoir de Salim B. :

 

            Le théâtre est un genre qui a connu un grand succès et une grande importance dans notre vie, depuis l’antiquité. Une des caractéristiques de ce genre, est qu’il permet une représentation du pouvoir. Nous allons donc repérer quels sont les moyens de représenter ce pouvoir quelle est l’utilité de le mettre en scène. En premier lieu, nous allons expliquer comment se fait cette représentation, puis nous démontrerons qu’elle a plusieurs buts bien précis.

 

 

                En effet, il existe de nombreux moyens pour représenter le pouvoir dans une pièce de théâtre. Tout d’abord, cette représentation peut se faire, dans la tragédie classique, à travers la mise en scène de personnages puissants et nobles. Dans une grande partie des œuvres théâtrales classiques du XVIIème siècle, les personnages principaux sont issus de milieu noble, ou de la famille royale. C’est par exemple le cas dans la pièce Phèdre de Jean Racine, écrite en 1677, où la protagoniste éponyme est la femme du roi. Un grand nombre de tragédies classiques s’inspire aussi de l’antiquité, qui est une époque où la société est très hiérarchisée, et où il y a donc de grands enjeux de pouvoir. Dans la tragédie classique, la mise en scène de personnages nobles et puissants, peut donc permettre une représentation du pouvoir.

                De plus, dans la comédie classique, le pouvoir peut être mis en scène  à travers la présence de personnages grossiers, sots, égocentriques mais de rang important dans la société. Dans de nombreuses pièces de Molière, le protagoniste est un personnage noble mais sans valeurs morales. Cela résulte souvent en un abus de pouvoir, contrairement au héros tragique dans la tragédie classique. Dans L’école des femmes, par exemple, Arnolphe essaie de faire d’Agnès, une femme sotte, afin de la marier sans crainte d’être trompé. Dans la comédie classique, le pouvoir peut donc être représenté par des personnages de haut rang, grossiers et égoïstes.

 

 

                Ainsi, il existe diverses manières de représenter le pouvoir sur scène, ce qui présente divers buts et objectifs. Tout d’abord, elle permet de renforcer l’intrigue. En effet, une personne détenant du pouvoir a aussi une grande responsabilité vis-à-vis des autres et doit donc faire ses choix en en tenant compte. Dans Horace de Corneille (1640), comme dans de nombreuses autres pièces le héros doit choisir entre son bien-être personnel et son devoir. Dans la plupart des pièces de Corneille le héros choisit le devoir. La représentation du pouvoir au théâtre renforce donc l’intrigue et crée un effet de suspens, qui peut parfois conduire à un phénomène de Catharsis.

                Un autre but de la mise en scène d’un pouvoir, est de plaire au spectateur, notamment au XVIIème siècle. Le public est composé essentiellement de nobles et de personnes de la haute société. La représentation du pouvoir, permet donc aux spectateurs de s’identifier aux personnages. La pièce les touchera alors bien plus. La représentation du pouvoir permet donc aussi à un pièce de plaire au public et de remporter un grand succès.

                De plus, la mise en scène d’un pouvoir, parfois tyrannique, peut pousser le spectateur à mener une réflexion sur lui-même, et son entourage. C’est le cas dans L’école des femmes, où Molière essaie de faire passer un message sur l’éducation des femmes et le mariage forcé à travers le pouvoir tyrannique incarné par Arnolphe. Un autre exemple est Antigone de Jean Anouilh, où l’auteur a essayé de faire passer un message implicite au français pendant l’occupation nazie, à travers la mise en scène du personnage tyrannique de Créon qui n’hésite pas à faire exécuter sa nièce Antigone pour préserver son pouvoir. La représentation du pouvoir permet donc aussi de faire réfléchir le spectateur.

 

 

                Nous pouvons donc affirmer qu’il y a différents moyens de représenter le pouvoir et qu’il y a plusieurs buts à cette représentation. Le thème du pouvoir n’appartient pas seulement au théâtre mais aussi à d’autres genres, tel le roman ou la poésie, où la représentation du pouvoir apparaît parfois.

 

Salim B., 2nde section internationale, mai 2012.

 

Devoir de Paul G. :

 

        Le théâtre est un genre littéraire qui existe depuis l'antiquité et qui est pratiqué depuis sa création partout dans le monde, et notamment en Europe. En France,  le théâtre pratiqué était  la tragédie, inventé par la Grèce Antique jusqu'à ce que Molière invente un nouveau théâtre: la comédie au XVIIème siècle. Un siècle avec une société d'ordres où les nobles et le clergé avaient des privilèges que le tiers état n'avaient pas. Notre problématique: "comment le théâtre permet-il une représentation du pouvoir, et dans quel but ?" autrement dit, comment les grands auteurs de théâtre comme Corneille, Racine et Molière vont-ils représenter le pouvoir dans leurs pièces, et quel est leur but ? Cette dissertation va aborder dans un premier temps, comment le théâtre va permettre une représentation du pouvoir et dans un deuxième temps comment le théâtre qui a également pour but de plaire aux trois ordres var faire pour passer un message a la société.

 

 

        En premier lieu, le pouvoir est quelque chose de très important pendant la période de la Grèce Antique, et c'est pour cela qu'au XVIIème siècle en France, le mouvement théâtrale était le classicisme qui repose sur l'art de la Grèce Antique. Cela veut dire qu'il y a un système de classe comme pendant l'Antiquité (Empereur, chevalier,  paysans, etc.…) qui est très semblable a la société d'ordre en France autour du XVIIème siècle. Cela va faciliter une représentation du pouvoir dans les pièces théâtrales tragiques au XVIIème siècle, comme on peut le voir avec Britannicus de Jean Racine et Horace de Pierre Corneille. Dans la pièce Britannicus, on voit Britannicus (un soldat) qui aime Camille (une jeune femme ravissante), leur destin est de se marier parce qu'entre eux c'est l'amour fou, mais cela sera empêché par Néron (Empereur de Rome) qui lui aussi aime Camille et il la veut pour lui, donc Néron va interdire Camille de voir Britannicus et tuera Britannicus a la fin de la pièce. Néron peut bien sur faire tout cela parce qu’il est empereur de Rome, pas un simple soldat comme Britannicus qui pensait que cela ne l'empêcherait pas de voir Camille (Hybris). Autre exemple, Horace de Corneille qui amènera Horace (soldat encore une fois) a tuer sa sœur à cause des imprécations qu'elle a fait contre Rome. On voit bien ici la représentation du pouvoir dans la tragédie théâtrale par l'empereur Néron et par la ville Rome.

        En outre, le théâtre comique commencera a être de plus en plus connu vers la fin du XVIIème siècle avec notamment L'école des femmes de Molière. On constate que Molière garde les règles des trois unités (temps, actions, lieu) de bienséance et de vraisemblance. Il garde également la notion des systèmes de classe a travers le mouvement de classicisme. Encore une fois, cela facilitera une représentation du pouvoir. Dans L'école des femmes, la représentation du pouvoir va être un bourgeois qui s'appelle Arnolphe. Arnolphe prend le contrôle totale sur Agnès (une jeune femme ravissante) parcequ’il pense voir toute l'autorité sur Agnès comme il la élevée depuis quelle a quatre ans. Mais a la fin de la pièce, il va y avoir un deux Ex Machine avec l'apparition de père d'Agnès (Enrique) qui vient retrouver sa fille, donc logiquement Arnolphe perd tous son autorité sur Agnès. Cela encore une fois, montre la représentation du pouvoir au théâtre et poussera la comédie théâtrale à devenir très fameux. Plusieurs auteurs vont écrire de nouvelles pièces comme L'Ile des Esclave de Mirabeau au XVIIIème siècle.

       De plus, plusieurs auteurs de théâtre autour du monde vont également montrer le pouvoir dans leur pièces, comme par exemple le fameux William Shakespeare et ses œuvres comme Romeo & Julliet ou Macbeth. Dans Romeo & Julliet, la représentation du pouvoir passe par les deux familles qui sont en guerre l'une contre l'autre, elles vont interdire Romeo de voir Julliet et vis-versa. A la fin de la pièce, il y aura un Deus Ex Machina puisque Romeo ne recevra jamais la lettre de Juillet, donc Romeo pensera que Julliet est réellement mort, donc il se tuera juste avant que Juliet se réveille, elle se tue aussi. Puis dans Macbeth,le roi Machbeth qui représente le pouvoir pendant toute la pièce deviendra roi, mais a la fin de la pièce il perdra tout son pouvoir à cause d'Hybris et sera tué. Cela révèle la notion d'une représentation de pouvoir, qu’on ne retrouve pas seulement en France, mais aussi en Angleterre.

 

 

       Cependant, Bien que le théâtre montre le pouvoir dans les tragédies et comédies, ces pièces font cela pour faire passer un message comportant un but précis. Au XVIIème siècle, les femmes étaient très mal traitées en France. Elles restent travailler toute la journée à la maison et sont presque obligées d'avoir une seule fascination dans leur vies, leur mari. De plus, il était mal vu que les femmes sortent le soir pour aller rencontrer des hommes. On peut voir dans L'école des femmes de Molière, qu' Agnès est exactement comme la femme stéréotype de l'époque qui ne sort jamais et travaille à la maison toute la journée. Molière dénonce dans sa pièce la tristesse des femmes et leur inégalité par rapport aux hommes et surtout les mariages forcés, où les femmes n'ont aucune décision et autorité. Donc on peut bien voir que Molière cherche a faire passer un message à la société de l'époque : il faut arrêter de  traiter les femmes comme cela. La pièce de théâtre de Molière a bien un but.

        Néanmoins, bien que des auteurs veuillent faire passer un message à la société, il y un a aussi un autre but, celui de dénoncer la société d'ordres de l'époque. C'est-a-dire les Noble, Clergé et Tiers-état. Comme par exemple dans Britannicus par Jean Racine, la représentation du pouvoir avec Néron est le fait que Néron détient tous ses pouvoirs et peut faire ce qu'il veut (tuer Britannicus) juste parcequ'il est empereur. On peut voir par cela que Racine veut dénoncer la société d'ordres, parceque la noblesse et le clergé ont des pouvoirs que le Tiers-état n'a pas et c'est pour cela qu'ils sont supérieurs au Tiers-état. Donc effectivement, Racine veut dénoncer la société d'ordre.

        Finalement, le théâtre a aussi pour but de plaire au peuple français soit à la noblesse soit au peuple. Le théâtre veut plaire au peuple et c'est pour cela que le théâtre devient très important et adoré en France. Comme par exemple, Molière qui écrit ses pièces en alexandrins pour à la fois, faire rire le peuple et aussi pour toucher des spectateurs plus éclairés et plus nobles. Il est important de citer que la noblesse adore le théâtre parcequ' elle pouvait s'identifier a travers les personnages nobles dans les pièces. Donc cela fut la raison pour laquelle la noblesse adore le théâtre et que le roi va inviter les plus grands auteurs chez lui comme Corneille et Racine.

 

 

       En conclusion, le théâtre français montre a travers des personnages, la notion de pouvoir comme on peut le voir avec Racine, Corneille et Molière. Ces pièces sont souvent écrites avec un but , comme un message a faire passer où bien de dénoncer quelque chose. Cela est une des raisons pour laquelle le théâtre sera tant aimer et mettra en action l'effet du catharisme que l'on retrouve toujours aujourd'hui dans les pièces de théâtre.

 

 Paul G., 2nde section internationale, mai 2012.

 

Devoir de Nouha K. :

 

            Le théâtre commence à avoir une réelle importance en France au XVIIème siècle avec le mouvement littéraire classique. Celui-ci s’inspire fortement de la majesté et de la puissance de l’Antiquité grecque et romaine. On peut donc se demander comment le théâtre permet une représentation du pouvoir et dans quel but ? En d’autres termes, par quels moyens le théâtre est-il le reflet de l’image du pouvoir et à quelles fins ? Dans un premier temps, on s’intéressera à la manière dont le théâtre est une représentation du pouvoir et en second temps, quelle en est la motivation.

 

 

                Tout d’abord, au XVIIème siècle, les auteurs classiques étaient soutenus et encouragés par le roi. Le roi Louis XIV en est le parfait exemple car celui-ci appréciait les arts et avait beaucoup d’intérêt pour le théâtre de son époque où la culture française rayonne dans toute l’Europe grâce à la création des Académies. Ainsi le Roi Soleil accueillit et finança les grandes figures culturelles de l'époque tels que Molière, Racine ou Corneille. De ce fait, par son histoire, le théâtre reçoit encore aujourd’hui une connotation liée à l’absolutisme instauré par Louis XIV et donc au pouvoir.

                De plus, les tragédies classiques mettent en scène des personnages idéals et de haut rang social. On peut l’observer dans toutes les tragédies : Titus est empereur de Rome, Phèdre est reine, Néron est empereur. De par ses personnages aux hautes fonctions, le théâtre est une représentation du pouvoir.

                Outre cela, les représentations théâtrales ont souvent un public élitiste. C’est seulement grâce à la Grande Comédie de Molière que le peule et la noblesse assistent aux mêmes représentations. Tous comme les personnages représentés, les spectateurs ont eux aussi longtemps été mmajortitairement des personnes ayant de hautes fonctions.

 

 

 

                Si les auteurs ont cherché à représenter le pouvoir au théâtre c’est souvent parce qu’ils tentent d’éclairer ou de faire adopter un esprit critique à leur auditoire. Avec leurs œuvres, les écrivains nous montrent parfois une incarnation d’un pouvoir juste, exemplaire et éroisé. Il suffit de voir Titus dans Bérénice de Racine, celui-ci renonce à épouser Bérénice, sa bien-aimée qui est une princesse palestinienne, car cela est contraire aux lois de Rome. Il agit d’abord dans une optique d’intérêt général, typique d déchirement tragique. Cela provoque de l’admiration chez le lecteur ou le spectateur d’autant plus que ce serait impensable dans notre période post-romantique.

                D’autre part en portant un comportement autoritaire à son paroxysme et frôler la tyrannie, l’auteur peut vouloir dénoncer les mœurs d’une société. C’est ce que fera Molière grâce à ses comédies comme L’école des Femmes (1662) dans laquelle en commettant le péché d’hybris, Arnolphe écrase littéralement l’innocente Agnès. Molière cherche ainsi à dénoncer le manque d’éducations des femmes ainsi que les mariages forcés. Marivaux, lui, cherchera à dénoncer l’esclavage grâce à la comédie L’Ile Des Esclaves. Comme l’illustre bien la devise de la comédie classique de Jean de Santeul « Castiga Ridendo Mores » , le théâtre est un outil de dénonciation d’autant plus redoutables que les critiques y sont sous-entendues.

                Certaines fois l’auteur nous incite même à désobéir au pouvoir et à se révolter lorsque celui-ci est pervertit. Dans Antigone, Jean Anouilh appelle à la résistance le peuple français, qui jusqu’alors a souvent été passif face aux lois dictés par les nazis. Antigone symbolise donc la résistance qui s’obstine malgré les dangers encourus et la fatalité de la mort.

 

 

 

            Le théâtre représente le pouvoir  dans tous ses aspects : sublime ou au contraire tyrannique dans le but de tenter de corriger et d’améliorer son application. Ceci est d’autant plus efficace, marquant et fin. D’autres genres littéraires comme la poésie ou le roman représenteront eux aussi le pouvoir pour des raisons très proches mais en utilisant des procédés différents.

 

Nouha K., 2nde section internationale, mai 2012.

 

Devoir d’Amélie V. :

 

          Au théâtre, que ce soit pour la tragédie ou la comédie où l’ont a des sujets nobles comme des roi, des empereurs ou bien pour la comédie ou les personnages principaux font partie du peuple de la petite noblesse ou de la bourgeoisie ; on observe souvent des différentes représentation du pouvoir. Le problème serait de savoir « Comment le théâtre permet-il une représentation théâtrale du pouvoir, et dans quel but ? », c'est-à-dire dans quel but pourquoi on représentent le pouvoir au théâtre et comment. Dans un premier temps nous allons parler de la façon dont le théâtre permet de représenter le pouvoir et dans un deuxième temps de dans quel but celui-ci est utilisé.

 

 

 

       En première partie, nous allons parler de la façon dont le théâtre permet de représenter le pouvoir. En effet, on peut souvent observer une représentation du pouvoir dans les tragédie qui est permise par le Classicisme, où le héros et les histoire s’inspirent de l’Antiquité gréco- latine et ou les personnages sont de haut rang et proche du pouvoir comme on peut le voir dans Phèdre de Racine où Phèdre l’héroïne est la femme du roi d’Athènes Thésée. Phèdre étant la femme du roi on voit bien une représentation du pouvoir.

       Cette représentation du pouvoir est aussi possible car à l’époque du Classicisme le pouvoir à une grande importance pour les gens et ils privilégient le pouvoir à la passion dans la tragédie alors que maintenant de nos jours on privilégie la passion au pouvoir  a cause de l’héritage Romantique. On peut voir cette représentation du pouvoir dans Horace de Corneille ou Horace tue sa sœur Camille pour protégé Rome et lui-même car Camille leur a lancé une imprécation désirant leur perte. Maintenant on compatit pour Camille à cause de l’héritage Romantique. Cela permet une représentation du pouvoir au théâtre.

 

 

 

        Dans cette première partie nous avons pu voir comment le théâtre permet une représentation du pouvoir et dans ce deuxième temps nous allons voir dans quel but ce pouvoir est donc représenté au théâtre. D’une part la représentation du pouvoir au théâtre permet aux auteur de critiquer indirectement le société comme le montre Molière dans L’Ecole des femmes où il critique l’éducation des femmes grâce à cette Comédie où les parents exercent un pouvoir sur le mariage de leurs enfants car cette époque se sont les parents et non pas les enfants qui choisisse avec qui ils vont se marier. En effet cela est bien un but de la représentation du pouvoir au théâtre.

         Outre cela, l’utilisation du pouvoir a aussi pour but d’avoir du succès  utilisant des personnages proches du pouvoir (dans les tragédie) pour permettre aux spectateurs qui pour la tragédie sont des personnages de haut rang de mieux s’identifier et d’avoir plus de succès comme on peut le lire dans Britannicus de Racine où tous les personnages sont proches du pouvoir et où Néron l’empereur fou exerce un pouvoir sur Juni. Tous cela montre bien le but de l’utilisation du pouvoir au théâtre.

 

 

 

           En conclusion, on a pu voir comment le théâtre permettait une représentation du pouvoir et dans quel but ce pouvoir était représenté. Cette représentation du pouvoir au théâtre est encore présente aujourd’hui notamment dans Antigone de Anouilh ou bien encore dans L’Ile des esclaves de Marivaux et bien d’autres pièces de théâtre aussi bien pour les tragédie que les comédie.

 

 

Amélie V., 2nde section internationale, mai 2012.

 

Devoir de Sophie V. :

 

            Le théâtre, qui connait un essor important au XVIIème siècle, permet, grâce à sa popularité, de dénoncer divers types de pouvoir, à différentes échelles, en touchant un maximum de monde. Nous allons traiter de la « représentation du pouvoir » et du « but » de l’auteur à travers des représentants spécifiques du pouvoir. En d’autres termes, des multiples manières de parler du pouvoir et de ce que l’auteur cherche à dénoncer à travers son œuvre. En premier lieu, nous traiterons des personnages qui possèdent le pouvoir, puis nous aborderons les dénonciations du pouvoir, souvent abusif, faîtes par les écrivains.

 

 

             Les personnages détenant le pouvoir, ont, bien souvent, un manque de considération des êtres qui les entourent. Premièrement, les parents qui ont un pouvoir certain sur leurs enfants. À l’époque de Molière, les enfants n’avaient pas le choix de leur futur époux(se). Il le montre d’ailleurs à travers son œuvre L’école des Femmes, qui aborde le sujet des mariages arrangés avec celui d’Agnès et Horace. Au temps de Shakespeare, non plus, les enfants n’avaient pas de choix pour leur mariage. Le pouvoir des parents, qui s’en servent sans se préoccuper du désir de leurs enfants est aussi pointé du doigt dans Roméo et Juliette. En effet, Juliette se trouve forcée d’épouser un homme qu’elle n’aime pas sous la demande de son père, peu soucieux de l’avis de sa fille. Cela prouve bien le manque de considération des parents à l’égard de leurs enfants, obligés de coopérer.

             De plus, les auteurs de pièces de théâtre illustrent aussi le pouvoir des rois ou empereurs. Néron est un empereur mal-aimé dans Britannicus de Racine, mais néanmoins détenteur d’un grand pouvoir. Il emprisonne Junie, car il pense l’aimer en la privant de son réel amant ; de sa passion. Dans Antigone, d’Anouilh, l’héroïne éponyme est privée de son désir d’enterrer son frère. Son oncle l’en prive seulement pour son intérêt personnel et laisse Antigone souffrir pour un simple enterrement qui ne lui causerait aucun mal. Les rois ou empereurs se servent souvent de leur pouvoir au service du peuple mais pas toujours dans celui de leur entourage proche.

         En outre, certains accèdent au pouvoir de manière immorale. La soif de pouvoir peut conduire à des meurtres. Par exemple, dans Macbeth, de Shakespeare, le personnage principal, Macbeth, et sa femme, Lady Macbeth, sont aveuglés par l’envie d’être roi et reine. Ce désir, qui les consume, les pousse au meurtre du roi lui-même. Les personnages veulent seulement le pouvoir, pas les responsabilités qui vont avec pour leur intérêt personnel.

 

 

 

          À travers des personnages méprisables qui représentent le pouvoir, les auteurs cherchent à dénoncer ce pouvoir qui n’est pas juste et pour le bien de tous. En effet, dans L’École des Femmes et Roméo et Juliette, les parents ne considèrent pas les sentiments de leurs enfants. Dans l’œuvre de Molière, le hasard fait bien les choses, mais dans le fond, Agnès et Horace qui finissent par se marier, n’ont pas eu la possibilité de choisir leur mariage. À travers le rire, Molière remet en question le mariage forcé. Shakespeare, à travers la tragédie montre un aspect tyrannique des parents de Juliette qui conduit leur fille à se suicider. Ces deux auteurs cherchent à dénoncer ce type de mariage qui ne peut permettre, en dehors d’un heureux hasard, le bonheur des enfants.

          Par ailleurs le pouvoir des empereurs et rois est souvent dénoncé. Lorsque celui-ci est trop important, il est souvent tyrannique. Néron, de Britannicus, est détesté de toute la ville de Rome, et pour cause : il est très égoïste et exerce son pouvoir à la manière d’un despote. Il en va de même pour Thésée dans Phèdre de Racine, qui va jusqu’à lancer une imprécation sur son propre fils car Hippolyte est accusé d’aimer sa femme, Phèdre. Sa rage l’aveugle, comme bien des rois, qui n’hésitent pas à faire commettre des crimes justifiés ou non.

           Enfin, la soif de pouvoir est dénoncée par Shakespeare à travers son œuvre Macbeth. Lady Macbeth, qui avait tout comploté pour devenir reine est punie. Elle devient folle, fait de nombreux cauchemars, est obsédée par le sang et se noie dans le regret, elle finira même par se suicider. Ici, Shakespeare montre l’aspect néfaste de la quête de pouvoir, la dénonce même. Cette tragédie provoque chez le spectateur un phénomène de catharsis, il est purgé de ses passions face à des personnages, encore une fois intéressés par le pouvoir pour la gloire qui l’accompagne.

 

 

          En conclusion, on peut dire que les personnages représentatifs du pouvoir jouent un rôle plus qu’important dans la dénonciation du pouvoir au théâtre. Le théâtre, notamment chez Molière avec l’Avare, permet de dénoncer plus que le pouvoir ; les principaux défauts de l’homme en les poussant à leur paroxysme

 

Sophie V., 2nde section internationale, mai 2012.

 

 

                                                                                                                             


Date de création : 20/06/2012 @ 14:50
Dernière modification : 20/06/2012 @ 14:50
Catégorie : Copies d'élèves 2011/2012
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