Bon à savoir
Lectures conseillées Petite bibliothèque personnelle (hors grands classiques) Ressources numériques Productions d'élèves
Aventures fabuleuses de la Méditerranée Chevaliers dans la bataille Chevaliers et dragons Contes de la rue Mistral Contes à dormir debout Copies d'élèves (2005/2006)
Copies d'élèves (2006/2007)
Copies d'élèves (2007/2008)
Copies d'élèves 2008/2009
Copies d'élèves 2009/2010
Copies d'élèves 2010/2011
Copies d'élèves 2011/2012
Copies d'élèves 2012/2013
Copies d'élèves 2013/2014
Copies d'élèves 2014/2015
Copies d'élèves 2015/2016
Copies d'élèves 2016/2017
Copies d'élèves 2017/2018
Copies d'élèves 2018/2019
Copies d'élèves 2019/2020
Copies d'élèves 2021/2022
Histoires d'Ulysse Préparation (2006/2007) Préparations (2007/2008) Préparations 2008/2009 Préparations 2009/2010. Préparations 2010/2011 Préparations 2011/2012 Préparations 2012/2013 Webmaster - Infos
Recherche
Visites
visiteurs visiteurs en ligne Connexion
Retour
|
Copies d'élèves 2012/2013 - Internat d'excellence ; écriture d'invention poétique
Suite aux visites des musées Picasso et d'archéologie d'Antibes, où le thème de la sirène fut récurrent au cours des deux visites, le sujet suivant a été proposé aux élèves :
Relisez attentivement Ondine, d’Aloysius Bertrand (GT2) (voir poème ci-dessous). Composez à votre tour un poème en prose, traitant de la thématique de votre choix (dans les limites des convenances scolaires, naturellement), et obéissant aux contraintes suivantes :
Ondine
Devoir de Victoria Y. : Poème en prose sur le modèle d' Ondine d'Aloysius Bertrand (in Gaspard de la nuit)
Un sentiment
« -Attends ! -Attends ! Ne pars pas maintenant : écoute-moi, ne m'abandonne pas avec le silence. Les diamants de la nuit se moquent de moi : je ne peux ressembler à celui qui brille de mille éclats ; pourtant, je veux être digne de ce roi qui sommeille pour le moment.
» Tes yeux se ferment ? Alors ne me regarde pas, je te guiderai au son de ma voix. Demande-lui de t'accorder un moment, et dis lui ce que je ressens. Apporte-lui les rayons de ce doux sentiment.
» -Attends ! Attends ! S'il te plaît, ne me laisse pas ! Nous sommes lundi maintenant : c'est mon jour de chance. Mais je dois m'éclipser dans peu de temps. Je t'en supplie, fais-moi cette promesse : dis-lui que je le chéris, je l'aime, je l'adore. Je désire seulement un messager : toi, et non pas ce traître de vent.
*
La Lune amoureuse disparaît ; elle veut que je conte ses sentiments au Soleil, levant. Mais je pars moi aussi : un voile blanc, il n'y a plus rien, le néant vaste et noir, je m'engouffre totalement.
Et d'une dernière pensée, d'un dernier souffle, je prie pour elle : j'espère qu'un jour elle comprendra ce sentiment ; car l'amour ne nous attend pas : il nous ensorcelle, nous foudroie, nous fait du mal et puis s'en va.
Assonance en [ã] : signe du temps qui passe sans jamais s'arrêter ; la Lune se couche alors que le Soleil se lève, le rythme de tous les jours que l'on ne peut stopper.
Allitération en [s] : allitération douce, désignant le vent (« traître de vent »)
Allitération en [r] : allitération dure, signe de la mort (imminente) du narrateur + l'amour qui « foudroie » (amour dur)
Victoria Y, avril 2013. Date de création : 18/06/2013 @ 15:06 |