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Copies d'élèves 2012/2013 - Dissertation 2nde 6
  Dissertation (DS).
 
           

Sujet : la représentation de la violence peut provoquer une certaine fascination chez le spectateur. Vous montrerez que le théâtre peut être le reflet d'une telle fascination mais aussi que cet art peut utiliser la violence à des fins plus profondes. Vous développerez votre argumentation en vous appuyant sur les textes de théâtre que vous connaissez.

Devoir d'Olivia F. : 


 
                Depuis l’Antiquité, le théâtre demeure un atout essentiel de la littérature par sa capacité à divertir, cultiver et instruire à la fois. Une pièce peut être le reflet d’une fascination due à la représentation de la violence, mais également l’utiliser à des fins plus profondes. En d’autres termes, de forts conflits peuvent provoquer chez le spectateur un envoûtement éphémère lors de la mise en scène, mais implicitement avoir des buts différents, précis et surtout plus recherchés. En premier lieu, des arguments et exemples quant à l’attraction que suscitent ces affrontements seront présentés, et en second lieu, la même méthode sera utilisée pour soutenir le fait que cette dureté physique ou morale a aussi des objectifs bien plus nobles.
 
 
 
                Pour commencer, il est important de noter que la Comédie comme la Tragédie sont des registres qui peuvent comporter de la violence, et donc engendrer un effet captivant chez le spectateur. De ce fait, on peut penser que l’héritage du registre burlesque et de la farce médiévale laissé à la Grande Comédie, notamment par l’empreint des coups de bâtons, tend à fournir un fort divertissement par le comique de geste. Molière, dans Les Fourberies de Scapin par exemple, met en scène Géronte qui est rué de coups par le personnage éponyme. Il en ira de même dans, Le Médecin Malgré Lui,  avec Sganarelle. Le ridicule de ce genre de passages procure bien une euphorie reconnaissable par les éclats de rire du public, et donc une forme d’intérêt chez le spectateur.
 
                De plus, dans les pièces de théâtre où la violence est directement représentée sur scène puisqu’elles ne suivent aucune règle de Bienséance (Celle-ci consiste, dans le théâtre Classique Français, à interdire la représentation d’agressivité et de faits jugés déplacés), les dramaturges peuvent susciter l’envoûtement des spectateurs en les choquant. Ainsi, Corneille, dans sa première œuvre baroque, Médée, fait apparaître devant le public l’assassinât des enfants de l’héroïne et de Jason, l’homme qu’elle aime. Shakespeare, dans Macbeth,  l’imite avec le meurtre de Duncan, et dans Roméo et Juliet, avec le suicide des amants. D’ailleurs, le roi d’Écosse dans l’histoire, clame « Come, Thick night, into the smoke of hell » (littéralement « Viens, épaisse nuit, dans la fumée de l’enfer ») pour intensifier la noirceur de ses actes en évoquant la religion, extrêmement influente à l’époque. L’audience, véritablement sidérée, développe une forme de fascination due au choc des actions, et se focalisent sur la représentation.
 
                Enfin, dans les pièces de théâtre tragiques, la violence du déchirement des héros entre raison et passion obsède généralement le public.  En effet, dans Bérénice, de Racine, Titus doit se séparer de sa dulcinée au profit de Rome, cette dernière déclare alors « Que le jour recommence et que le jour finisse/Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice. », Phèdre, du même auteur, résume bien cette idée avec le vers lancé par l’héroïne « Fol amour qui trouble ma raison ».  Similairement, Horace, le personnage éponyme de Corneille, sacrifie l’amour de Camille, sa jeune sœur, toujours pour la capitale italienne, qui le lui reproche, « À qui vient ton bras d’immoler mon amant », ou encore, « Rome enfin que je fais parce-qu’ elle t’honore. ». Avec cet afflux d’émotions, le spectateur, touché, se fascine effectivement pour la représentation de violence physique et psychologique.
 
 
 
 
Si le théâtre provoque le plus grand intérêt chez ses amateurs, de par ses représentations poignantes, il les utilise, toutefois,  également souvent, pour diverses autres raisons. En outre, l’altercation de personnages par la violence verbale, renvoie fréquemment à l’expression du talent littéraire de ses auteurs.  Il est pertinent de citer Molière, Racine ou Corneille, qui, utilisant la forme d’alexandrins imposée par le Classicisme, usent majoritairement de techniques théâtrales ou figures de styles. Dans le Mysanthrope, de Molière, des stichomythies  sont répétées pour renforcer l’ironie d’un conflit (« ALCESTE : Ne vous fier point. PHILINTE : Je ne remuerai pas. ALCETE : Mais.. PHILINTE : Mais enfin ! (II, 2)). Des allitérations chez Racine marquent la dureté des paroles (« Ce sein par ce serpent élevé subira (…) punissement » -PYLADE, Andromaque). Identiquement, des diérèses accentuent la sévérité d’une tirade (« Que l’orient contre elle à l’occident s’allie.’’, - CAMILLE, Horace.). La littérature se met dès lors au service de la représentation de violence et accentue la sensibilité et le don des écrivains.
 
Cependant, les dramaturges ont aussi souvent tendance à dénoncer les abus de pouvoir des hommes grâce à la conséquence de la violence de leurs actes et propos sur les autres personnages.  Dans Britannicus, de Jean Racine, Néron enlève Junie subitement puis commet un délit, Agrippine l’illustre avec «  Britannicus est mort. Je connais l’assassin. », ce qui décidera la plus jeune à se tourner vers la religion en devenant vestale. Une fois encore dans une œuvre de Racine, Andromaque, Hermione utilise l’amour qu’Oreste à pour elle, « Je viens chercher Hermione… Ou mourir à ses yeux. », pour le pousser à tuer Phyrrus et commettre un régicide. En ce qui concerne Corneille, plusieurs personnages influent sur les actions des autres, Camille, dans Horace,  avec son imprécation « Que Rome (…) de ses propres mains, déchire ses entrailles. », se condamne à une mort certaine, tandis que le personnage éponyme de Médée, convaincue qu’à « celle qui aime rien n’est impossible », tuera Créon et Créuse par vengeance.  Il serait justifié de citer également des Comédies de Molière pour éviter de se limiter à un seul registre, dans le Misanthrope, Célimène utilise sa beauté pour charmer tous les hommes, et dans, Les Fourberies de Scapin, Scapin use de se ruse pour soutirer de l’argent à Argante. Ainsi, l’abus de pouvoir des hommes est dénoncé par le biais des formes de violences morales ou physiques dures représentées.
 
Parfois, les auteurs font la satire des vices de la société en symbolisant des comportements immoraux par la violence extrême du défaut chez un personnage archétype. De ce fait, on peut parler, par exemple, de Tartuffe, le personnage principale de la pièce Le Tartuffe, de Molière, qui pousse à son paroxysme l’incarnation de l’hypocrisie, de son sosie féminin, Arsinoé, dans le Misanthrope,  ou encore à Harpagan, dans l’Avare, qui soulève le niveau d’extrémité de la critique de la bourgeoisie, ou enfin Argan, provenant du Malade Imaginaire, le stéréotype de l’hypochondriaque, et enfin Scapin, le parfait fourbe donnant son nom à sa pièce, « Moquez-vous, l’amour tranquille est un calme désagréable », dit-il avec beaucoup de pertinence.  On note que Molière pousse violemment les défauts des hommes chez ses personnages, et dénonce ainsi la perfidie de leurs actions.
Finalement, en conséquence à la fascination évoquée dans l’argument trois de la thèse une, on peut supposer que les dramaturges se servent de la violence pour purger le spectateur d’une affluence d’émotions et les vider de leurs tourments dus au suspens grâce à la Catharsis. Entre autres, Phèdre, qui brûle d’amour pour Hyppolyte, le lui révèlera dans une tirade passionnée renforcée par des figures de styles en tous genre ( « Impatient déjà d’expier son offense », on a une diérèse extrêmement poignante.), dans Phèdre de Racine.  Semblablement,  Andromaque, dans l’histoire du même-nom, du même auteur, finira par choisir entre trahir son défunt mari Horace ou sauver son fils, héritier de Troie, avec une tirade dans laquelle elle montre son déchirement. La violence émotionnelle de ces passages concentrent les plus fortes sensations de la pièce, dans le but dissimulé d’effectivement assainir ses spectateurs, parfois jusqu’à (dans les tragédies) en arriver à supprimer un personnage. La fascination due à la violence des représentations a donc bien divers objectifs plus profonds.
 
 
 
En conclusion, l’intérêt que suscitent les conflits au théâtre est bel et bien présent et captive l’auditoire, néanmoins, il a été démontré et prouvé que fasciner n’est pas leur seul but, les dramaturges cherchent parfois également à communiquer des messages dénonciateurs à leurs publics. Les genres littéraires sont variés, et plus tard, Arthur Rimbaud utilisera lui aussi la violence dans ses vers, pouvons-nous étendre cette fascination sur la poésie voire  les romans, et, l’écrivain n’a-t-il pas lui même déclaré : « Le poète est vraiment voleur de feu. » ?
 
 
Olivia F., 2nde section internationale, mai 2013.



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Devoir de Chloé R. : 
 
 
 
          Depuis des millénaires et partout sur Terre, la violence engendre la fascination. Au fil du temps, les dramaturges ont usé de cet aspect captivant des affrontements, mais ont également appris à s’en servir à des fins plus profondes. Souvent, en effet, on retrouve derrière des conflits un désir de correction des défauts de l’humanité et de la société, ou simplement d’expression de forts sentiments. Il faut donc étudier les procédés mis en œuvre par les auteurs afin de s’exprimer et de blâmer la société ; mais également les moments où la violence a pour seul but la fascination du spectateur.
 
 
          D’une part, la violence se met au service de la dénonciation. Bien souvent, les dramaturges l’utilisent afin d’exprimer des sentiments extrêmement puissants, tels que l’amour ou la haine. Du fait de la règle de bienséance propre au Classicisme, c’est à travers des imprécations que les émotions sont maintes fois mêlées à la violence. En effet, dans Horace de Corneille, Camille souffre de la mort de son défunt amant, Curiace. Sa douleur et son désespoir lui font lancer une imprécation en dernier recours : « Voir ces maisons en cendres, et tes lauriers en poudre ». La violence de ses mots démontre une profonde blessure, exprimant de façon exhaustive  ses sentiments.
           De plus, l’utilisation de personnages archétypaux est courante afin de dénoncer ledit vice, tout en créant un conflit dans l’esprit du spectateur, entre le bon et le mal. Dans la comédie, Molière pousse les traits de caractère de certains de ses personnages à l’extrême. Dans Dom Juan, le personnage éponyme incarne la séduction perverse ; Harpagon dans L’Avare est représentatif de l’avarice ; Tartuffe dans la pièce du même nom de l’hypocrisie ; ou encore Argan, du Malade Imaginaire  de l’hypocondrie. Leurs tares s’opposeraient à une certaine morale sur scène, dénonçant le mal en le montrant. Ces personnages font violence à la raison générale, ce qui accentue leurs défauts.
            Enfin, les dramaturges vont jusqu’à utiliser des affrontements pour condamner des mœurs de la société. Par exemple, dans Britannicus, de Racine, le personnage éponyme doit faire face à un tyran au pouvoir à Rome : Néron. Haineux de le voir lui enlever la femme qui l’aime, et désireux de rendre à la ville sa liberté, Britannicus s’oppose à Néron, au détriment de sa propre vie. Ici encore, un conflit dénonce un des défauts possibles de la société : le pouvoir abusif.
 
 
                Si la violence détient un pouvoir de condamnation et, plus généralement, d’expression, elle ne sert parfois qu’à fasciner le public. En effet, la tragédie classique a connu un grand succès certainement grâce au principe de ce sous-genre : le déchirement entre la raison et la passion. Ainsi, dans Horace de Corneille, Camille se désespère de la mort de son amant, tandis que son frère la sermonne de ne pas être heureuse pour Rome. Ou encore, dans Phèdre de Racine, le personnage éponyme est déchirée entre sa brûlante passion pour son beau fils Hippolyte, et sa position hiérarchique : elle est l’épouse du roi Thésée. La tragédie perd son aspect argumentatif et se focalise dès lors sur la capacité de la violence à captiver.
                En outre, les dramaturges ont appris à en user pour purger l’esprit du spectateur. A travers de virulents affrontements se met en place la catharsis, pour laquelle le public a montré un fort engouement. Il suffit de constater la notoriété et le succès de pièces telles que Macbeth de William Shakespeare, où la femme de Macbeth revient de l’assassinat du roi les mains ensanglantées, et  finit par se suicider ; ou encore Romeo and Juliet, où les amants maudits meurent tour à tour sur scène. Le succès de pièces à fonction « purgatoire » comme celles-ci témoigne de la fascination engendrée par la violence.
                Cette dernière va parfois même jusqu’à causer le rire. Dans les farces médiévales, la violence était souvent associée au comique de geste. Plus récemment, Molière a utilisé la violence dans le même but dans Les Fourberies de Scapin par exemple, où Géronte, enfermé dans un sac, reçoit des coups de Scapin, son valet. Ainsi, l’aspect divertissant des coups de bâtons discrédite la fonction dénonciatrice que peut avoir la violence.
 
 
               En conclusion, les conflits au théâtre connaissent bien différentes fonctions, allant de la dénonciation et de l’expression des sentiments à la fascination et au rire. Comme dans tout art, la prise ou non de position de l’auteur reste un choix libre.

Chloé R., 2nde section internationale, mai 2013.




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Devoir de Marie M. : 

dénonciatrice

          Depuis l'Antiquité, le théâtre met en avant toutes sortes de violences, qu’elles soient physiques ou psychologiques, c'est-à-dire morales. Cela entraîne chez le spectateur une certaine fascination. La scène peut être le reflet d'une telle fascination mais cet art peut aussi utiliser la violence à des fins plus profondes. En effet, les dramaturges utilisent souvent la brutalité pour provoquer la stupéfaction du public, mais, par là, ils souhaitent faire passer un message. Dans un premier temps, nous analyserons les représentations de la violence au théâtre, ensuite, déterminerons quelles sont les intentions des auteurs.

 

 

 

          Tout d'abord, le théâtre invite différentes formes de conflits lors de représentations de pièces, ce qui développe l'intérêt des spectateurs. Les dramaturges classiques mettent en scène la violence, un fait universel qui est présent quelles que soient les époques pour toucher les spectateurs. Par exemple, le théâtre Classique du XIIème siècle, s'inspirant de l'Antiquité, a connu un grand succès avec des pièces comme Phèdre de Racine où le personnage éponyme est déchiré entre passion et raison pour l'immense plaisir du public. Comme le veut la tragédie, Phèdre, après avoir été tourmentée lors de nombreuses scènes, se suicide. Cela montre la fascination qu'a le spectateur pour l'affrontement en toutes circonstances historiques.

            En outre, les auteurs des différents pays du monde représentent tous le conflit et de même triomphent. C'est le cas de Shakespeare qui, dans ses pièces, présente des thèmes qui font référence à la violence. Dans Macbeth, ou encore dans Hamlet, le sang coule sur scène et des têtes tombent. Macbeth est en fait un tyran fou qui tue tous ceux qui seraient susceptibles de nuire à son pouvoir. Une fois de plus, le dramaturge nous prouve que l'on peut insérer la violence dans des pièces tout en remportant le succès, que l'on soit en Angleterre ou en France.

          Enfin, toutes les violences émeuvent le public, qu'elles soient physiques ou psychologiques car la violence est universelle. Tous les styles conviennent aux spectateurs. Sans que cela soit tragique, Molière utilise l'affrontement dans Tartuffe où toute une famille, piégée, utilise la violence verbale envers le personnage éponyme, en vain. La catharsis se met en place. Ainsi, l'affrontement réveille l'admiration chez les spectateurs.

 

 

 

            Depuis toujours, les dramaturges tiennent à représenter la thématique de la violence dans leur pièces qui, par ailleurs, remportent le succès. Par là, ils souhaitent faire passer un message. Premièrement, la représentation des conflits paradoxalement dénonce les conflits qui sont le reflets d'une époque, d'une société. Molière, dans Tartuffe ou l’École des Femmes, pointe du doigt le mariage forcé, le mariage arrangé qui est un traumatisme moral pour les conjoints. Valère, dans Tartuffe, apprend que sa bien-aimée épouse un escroc et voit son cœur brisé lors d'un quiproquo avec celle-ci. Molière nous fait donc la morale par le biais de la représentation d'une forme de violence psychologique.

           De plus, d'autres auteurs de théâtre, veulent eux aussi condamner le pouvoir arbitraire (injuste) et abusif en général. Le conflit, notamment l'affrontement entre le pouvoir et ses sujets, est dénoncé dans des pièces telles que Britannicus, tragédie de Racine. Le héros Britannicus se voit enlever son âme sœur, Junie, par l'empereur Néron. Dans cette pièce, celui-ci fait preuve de tyrannie et va jusqu'à faire tuer son rival (Britannicus). Ainsi, Racine dénonce clairement le pouvoir arbitraire, abusif en utilisant les diverses déclinaisons de la violence. Un autre exemple de pouvoir abusif serait celui de Tartuffe chez Molière. Après avoir réussi à berner Orgon, l'imposteur Tartuffe se permet de prendre pour épouse Mariane puis de devenir le maître des lieux. Le dramaturge, d'autre part, ne donne pas raison au charlatan et fait rentrer sur scène un Deus Ex Machina qui n'est autre que le Prince lui-même. Cela encourage le public à penser que le pouvoir, la violence, sont condamnables. Ouvertement, les auteurs du XVIIème siècle, tragiques ou comiques, dénoncent le pouvoir par la violence.

 

 

 

          En conclusion, la représentation de la violence au théâtre éveille une réelle fascination chez les spectateurs. C'est ainsi que les dramaturges veulent faire passer des messages, une morale. Au XVIIème siècle, le théâtre dénonce non seulement le pouvoir abusif ou le mariage forcé, mais d'autres défauts de la société comme la séduction perverse ou l'avarice. Jean de la Fontaine dénoncera plus tard, à son tour, par le biais des fables.

 

Date de création : 18/06/2013 @ 15:20
Dernière modification : 23/06/2013 @ 15:31
Catégorie : Copies d'élèves 2012/2013
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