Ecriture d’invention (sujet de type III du bac de français écrit)
Sujet : Vous réécrirez le dénouement de L’école des femmes de Molière de telle sorte qu’il s’agisse dans votre production d’un dénouement de tragédie.
· Vous êtres libre de ne réécrire que la dernière scène (acte V, scène 9), ou d’utiliser plusieurs scènes (par exemple, les scènes 7, 8 et 9 de ce même cinquième acte), en n’oubliant pas que dès qu’un ou plusieurs personnage(s) entre(nt) ou sort(ent), on change de scène.
· Vous veillerez à bien respecter les caractéristiques du genre théâtral : répliques longues (tirades) ou brèves, voire très brèves (stychomythies) ; didascalies concernant le ton de la voix, les gestes, les costumes, les décors, l’éclairage.
· Vous montrerez également votre connaissance du Classicisme (règles des trois unités, de bienséance et de vraisemblance).
· Votre production tiendra bien évidemment compte du registre tragique : héros soumis à la fatalité (fatum), mécanisme inéluctable qui mène vers une mort réelle ou symbolique.
· Vous êtes libre d’écrire aussi bien en prose qu’en vers, voire de mélanger les deux, dans certains passages. Néanmoins, votre production doit tenir compte de l’intégralité de L’école des femmes, depuis son exposition.
Devoir de Thomas B. :
Acte V, Scène 7 ARNOLPHE,HORACE,ALAIN,GEORGETTE.
Après sa discussion avec Arnolphe( Acte V scène 6), Horace se rend chez M. de sa Souche pour voir Agnès. En tentant de s'introduire, il remarque que le tuteur ressemble étrangement à Arnolphe. Horace y réfléchit et se rend compte de la supercherie : il s'agît bien du même homme. Arnolphe qui a repéré l'intrus, sort pour le semoncer.
HORACE
C'est vous, Monsieur de la Souche, qui m'avez bien trompé.
Comme il est facile de se prendre pour autrui !
Il suffit de mentir pour nous embobiner
D'être malin, malhonnête et beau parleur
Vous m'avez bien eu, mais je saurai me douter
Des prochaines fois mal intentionnées.
ARNOLPHE, avec sarcasme
Vous avez mis du temps à comprendre que j'étais votre ami et votre ennemi à la fois. Vous avez été bien dupe et c'est mon jeu qui vous a trahi, ne criez pas au diable ! J'ai sauvé Agnès d'un candide garçon.
GEORGETTE , brutalement
Acte 5 scène 8, vers 1707-1710
« Monsieur, si vous n'êtes auprès,
Nous aurons de la peine à retenir Agnès;
Elle veut à tous coups s'échapper, et peut-être
Qu'elle se pourrait bien jeter par la fenêtre. »
ARNOLPHE
Se jeter par la fenêtre ? Je doute fort qu'elle en soit capable. Elle ne sait que geindre quand il s'agit de protester et de coudre le reste du temps. Horace, passez votre chemin, elle n'est pas faite pour vous.
HORACE
Vous êtes bien soucieux quand il s'agit d'aimer
Mais sachez que l'amour doit être naturel
Surtout quand ce sont des détails qui font beauté
Ce qui compte est la personne dans son ensemble
Et non pas le comportement de cette femme
Je vous jure qu'elle m'attire pour ce qu'elle est
ALAIN
Messieurs, Je viens d'apprendre avec grand horreur
Que la belle Agnès s'est échappée de sa chambre !
Il s'avère que Georgette n'inventait pas ses dires
ARNOLPHE,dérangé
Qu'entends-je ? Elle s'est échappée ? Par quel sort a-t-elle réussi à perpétrer un tel acte ? Sa fuite me soumet à des terribles ennuis car Chrysalde arrive bientôt pour le mariage … Peste soit-elle !
HORACE
Si elle s'est échappée, c'est pour me retrouver
Mais je m'en vais dès lors pour aller la chercher
Acte V, Scène 8 ARNOLPHE,ALAIN,GEORGETTE,ENRIQUE,CHRYSALDE.
ENRIQUE
Est-elle ici ?
ARNOLPHE
Qui-donc ?
ENRIQUE
Vous le savez bien !
ARNOLPHE, prétend ne pas comprendre
Vous dites ?
CHRYSALDE
J'ai omis de vous présenter Enrique, mon beau-frère. Nous sommes très proches l'un de l'autre et il s'avère que …
ARNOLPHE
Quoi donc?
ENRIQUE
Pour tout vous dire, c'est pour Agnès que je suis venu. Après mon long périple aux Amériques, j'ai décidé de la récupérer. Je pensais que vous étiez une personne de confiance, et que vous vous en occuperiez avec beaucoup d'attention. C'est quand j'ai appris grâce à Chrysalde que vous vouliez l'épouser que je me suis résolu à la récupérer.
ARNOLPHE,
Sachez tout d'abord qu'elle n'est pas ici
ENRIQUE,soucieux
Comment ? Elle n'est pas sous vos bons soins ?
ARNOLPHE
Non, elle s'en est échappée
ENRIQUE
On vous confie nos enfants, nos cœurs et vous les perdez ? Nous l'aimons, mais nous ne la verrons plus. Vos actes déplaisants et détestables seront punis ! Vous serez jugé pour avoir commit un tel crime. Allons narrer votre lâcheté à un homme de loi, qui saura quoi faire de votre indifférence envers la vie de cette jeune femme. Allez ! Votre vie ne vaut plus rien avec vos manières fâcheuses
ARNOLPHE,moribond
Ha peste ! (Il gesticule) Vos manières me tuent !
Enrique sort avec Chrysalde, suivi d'Arnolphe suppliant. Alain et Georgette le suivent, toujours à son service.
Acte V, Scène 9 ORONTE, seul
Oronte entre sur scène à gauche du public, il est dépité. Les lumières sont braquées vers lui pour accentuer la pâleur de son visage.
ORONTE
C'est une bien triste histoire, tout cet amour et cette passion se terminent en déraison. Agnès, cette belle femme élevée dans le mensonge et la capture d'Arnolphe, avait enfin touché la vérité. Elle avait trouvé l'amour avec Horace, mon fils. Après sa fuite, il n'a cessé de penser à elle et de la rechercher. Il ne pouvait plus vivre sans elle, puis il s'en est allé la retrouver. C'est sous ce prétexte qu'il nous a quitté, qu'il est parti, et que nous ne le verrons plus.
Il savait profiter de l’instant et des joies de tous les jours qui font le bonheur.
Maintenant tout est fini, il n'est plus des nôtres. Il a choisi comme Agnès d’en finir avec ce mauvais sort.
Je suis condamné, rongé par le chagrin, à attendre le jour où ce sera mon tour.
Oronte sort de scène à droite du public. La lumière s’éteint progressivement. Les rideaux se ferment.
Thomas B., 2nde section internationale, mai 2012.
*****
Devoir de Tristan C.
Scène 9
AGNES, ALAIN, GEORGETTE, ORONTE, ENRIQUE,
ARNOLPHE, HORACE, CHRYSALDE
ARNOLPHE (s’adressant à Agnès)
Qu’attendez-vous ? Venez
Avec nous fêter cette joyeuse hyménée.
Ce cher Horace que vous semblez bien connaître,
Va, dans peu de temps, se tenir face à un prêtre
Au bras de son épouse, la fille d’Enrique.
Mais, Agnès, dites-moi quelle mouche vous pique.
Vous ne semblez pas vous réjouir de cette union
Qui devrait apporter de la conciliation.
AGNES(se tournant vers Horace)
Les paroles qui me viennent à l’oreille
Me blessent violemment comme jamais pareil.
Vas-tu vraiment, Horace, choisir de marier
Une à qui tu ne t’es jamais, jamais, confié ?
Une qui, tes soirées, n’a jamais animées ?
Une à qui tu n’as jamais dit que tu l’aimais ?
HORACE
Choisir ne m’est hélas pas permis, tu le sais.
Crois-tu que je ne reste pas bouleversé
Par cette nouvelle qui va nous séparer,
Et que le temps, jamais ne pourra réparer ?
AGNES
Mais tu ne…
ARNOLPHE
La discussion me parait close.
Cessez de remettre outrageusement en cause
L’autorité paternelle à qui vous devez
Incontestablement tout ce que vous avez.
ORONTE
Je ne puis qu’approuver ces dernières paroles,
Jouer les seigneurs est loin d’être votre rôle.
Se tournant vers Horace
Vous épouserez quiconque me conviendra,
C’est avec elle que vous serez sous les draps
Et donc pour personne d’autre vous n’aurez d’yeux.
Vous n’êtes pas sans savoir que ce cher monsieur.
Montrant Enrique du doigt
Possède une flotte privée des plus splendides.
Ne pas en profiter serait un homicide.
Remerciez-moi plutôt de ce mariage
Qui entre nos deux familles ouvre une page.
HORACE
Il est vrai que mon cœur désapprouve cela,
Mais je ne puis contredire cet homme-là.
Je dois t’oublier Agnès, toi également.
AGNES (se jetant à ses pieds)
Tu ne puis m’abandonner, toi mon bel amant !
Je ne survivrai jamais plus d’une journée
Sans tes douces paroles attentionnées.
ARNOLPHE (haussant la voix)
Agnès c’en est assez, mais comment osez-vous
Parler ainsi devant votre futur époux ?
Car ce n’est que dans votre plus grand intérêt
Que j’ai décidé que nous serions mariés.
Outre votre jeunesse, outre votre beauté
Vous n’avez, croyez-moi, aucune qualité !
Et c’est plutôt le cœur satisfait et réjoui,
D’apprendre que vous allez pouvoir me dire « oui »,
Que vous devez demeurer, d’être destinée
A un homme comme moi, honnête et sensé.
AGNES
Je ne puis…
ARNOLPHE
Vous pouvez.
AGNES (se tournant vers Horace)
Horace…
HORACE
Vous devez.
ARNOLPHE
Ne soyez donc pas si ingrate envers celui
Qui vous a élevée et qui vous aime, lui.
Je vous ai recueillie dans votre tendre enfance,
Je vous ai fait part de toutes mes connaissances,
Vous ai enseigné, au mieux, toute ma science,
Et tout cela je l’ai fait avec patience.
De me rencontrer vous avez eu de la chance,
Il est temps de montrer votre reconnaissance.
AGNES (à voix basse)
Je reconnais qu’il est vrai que je vous dois tout,
Sans votre bonté, je n’aurais aucun atout.
Je comprends bien que lutter est un effort vain,
Vous épouser est à priori mon destin.
ARNOLPHE
Je suis ravi de vous l’entendre dire Agnès.
Préparons au plus vite cette heureuse messe.
ORONTE
Eh bien, on dirait que les choses s’arrangent.
Et comme il ne faudrait pas que tout cela change,
Je suis à nouveau de l’avis de mon ami ,
Hâtons-nous d’organiser ces cérémonies.
HORACE
Non !
ORONTE
Qu’y a-t-il Horace ?
AGNES
Je ne puis accepter
Ces deux mariages qui m’ont tout l’air forcés.
Si pour ne point me marier il fallait ma mort
Croyez-le bien ou non, je serais d’accord.
HORACE
Vous connaissez mes sentiments à votre égard
Cependant, il ne faudrait pas qu’on ne s’égare.
ARNOLPHE (l’air choqué)
Mais enfin Agnès, auriez-vous oublié
Vos dires qui disaient vous m’être destinés ?
AGNES
Je ne les pensais en aucun cas, car pour vous
Je ne ressens que du mépris et du dégoût.
S’il faut mourir pour ne point vous épouser
C’est sans hésitation que je le ferai.
Quitte la scène en courant
et Horace tente de la rattraper
Fin
Tristan C., 2nde section internationale, mai 2012.
*****
Devoir d’Aline C. :
Scène VIII : Georgette, Alain, Enrique, Oronte, Chrysalde, Horace, Arnolphe, Agnès
Devant la porte d’entrée de la maison d’Arnolphe, Georgette et Alain sortent l’air affolé tentant de bloquer Agnès à l’intérieur de la maison.
Georgette – Monsieur, nous aurons de la peine à retenir Agnès, elle est décidée de sortir vous rejoindre afin d’entendre tout ce que vous comptiez.
Agnès – Mais laissez-moi enfin, je ne demande qu’à sortir prendre l’air frais. (elle arrive à passer et se retrouve au centre des personnages)
Alain, d’un air naïf - Voyez monsieur, en plus elle s’invente des excuses pour voir Horace.
Arnolphe, gêné devant ses amis- Mais non, tout le monde sait bien qu’elle ne trouve chez cette personne aucun intérêt. (à Agnès) N’est-ce pas ?
Agnès- Peu m’importe vos discours ! Vous m’avez promis un mariage heureux et maintenant ma main est forcée à un homme que je considérais comme un père. Tout le monde sait qu’Horace me rendrait beaucoup plus heureuse, mais vous êtes bien trop égoïste pour voire la vérité en face.
Oronte- Qu’entends-je ? Horace aurait donc succombé au charme de cette demoiselle. (à Horace) Néanmoins cela ne change rien puisqu’il nous faut quitter la ville au plus vite, afin que je te présente à ta promise que j’ai personnellement choisie.
Arnolphe, à part- Voilà de belles paroles, enfin un homme qui sait se faire entendre.
Horace – Père, je refuse, il n’est pas question que j’épouse une inconnue.
Chrysalde- Mais voyons Horace, ce n’est pas une inconnue puisque c’est la fille d’Enrique ici présent.
Enrique- Horace, vous verrez, je suis sûr qu’elle vous plaira. De plus Agnès ne vous est pas promise, à quoi bon vouloir tenir tête à un homme dont l’influence est plus grande que la vôtre ?
Arnolphe- En effet, le destin en a décidé autrement, que chacun aille à sa place, ainsi, Horace épousera la fille d’Enrique et, (haussant la voix et regardant Horace d’un air méprisant) moi, je me vois destiné la main d’Agnès.
Horace et Agnès, se tenant les mains, se trouvent alors au centre de la scène, l’éclairage s’adoucit, ne laissant qu’une lumière projeté sur les amants. Les autres personnages sont alors passifs mais pas pour autant immobiles, ils assistent à la scène mais ne peuvent intervenir.
Horace- Oh Agnès, je croyais encore il y a peu de temps à notre amour, mais nous ne pouvons à présent plus rien faire pour nous retrouver.
Agnès- Il nous reste toutefois un lieu, où nous pourrions être heureux, peu importe les décisions prises pour nous, peu importe le destin.
Horace- Sottise, un tel lieu n’existe que dans nos rêves.
Agnès – Là-haut (elle pointe du doigt le ciel). Il nous suffit juste de nous enfuir…
Horace et Agnès sortent alors en courant de la scène.
Scène IX : Georgette, Alain, Arnolphe, Enrique, Chrysalde, Oronte
Même lieu que dans la scène précédente, la scène est à nouveau brusquement éclairée de façon entière.
Arnolphe, affolé- Georgette, Alain ! Ne les laissez pas s’échapper ! Rattrapez-les avant qu’il ne soit trop tard !
Georgette- Je m’occupe d’Agnès.
Alain- Tu es sûre ? Parce qu’elle court vite…
Arnolphe- Mais allez-y bon sens !
Alain et Georgette sortent en courant.
Scène X : Georgette, Alain, Enrique, Chrysalde, Oronte, Arnolphe
Même lieu que dans la scène précédente. Georgette et Alain rentrent sur scène la tête baissée avec un air triste sur leur visage. La lumière s’attenue un peu.
Arnolphe, impatient- Alors, où sont-ils ?
Alain- Nous sommes arrivés trop tard … Ils sont déjà partis.
Arnolphe, en colère- Mais continuez donc à les chercher !
Georgette- Vous ne comprenez donc rien ! Ils sont allongés au sol, poignardés à mort. Peu importe ce que vous aviez décidé pour eux, ça ne sert plus à rien maintenant. (s’assied parterre avec Alain) Ils sont morts, à cause de vous tous (elle pointe du doigt les autres personnages sauf Alain qui essaie de la consoler). Vous Maître, vous avez voulu jouer l’homme autoritaire et puissant ; et vous Oronte vous n’écoutez même pas la volonté de votre fils. Vous vous êtes dérobé mutuellement ce que vous aviez de plus cher, et cela rien qu’en les séparant. Regardez ce que vous avez fait ! Ils sont morts à cause de vous !
Arnolphe – Oh…
La lumière s’éteint et le rideau tombe.
Aline C., 2nde section internationale, mai 2012.
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Devoir d’Armand J. :
Scène 8 : Georgette, Oronte, Chrysalde,
Horace, Arnolphe
Georgette : arrivant essoufflée
Monsieur, Monsieur de la souche ! Nous avons fait tout notre possible mais Agnès s’est enfuie tout en criant qu’elle allait mettre fin à ses jours et quitter ce monde cruel.
Arnolphe : affolé
Horreur, vite, pressez vous, elle ne peut être bien loin !
Horace :
Ô ciel ! Quel malheur ! Qu’avez-vous fait ? L’injustice de ce monde l’a sûrement tuée. Je cours à ses côtés la retrouver.
Chrysalde : à part
Agnès, ne serait-elle la fille d’Enrique ? Pourvu qu’il ne soit pas trop tard.
(A Horace)
Ô, j’entends Enrique venir. Ciel Horace attendez !
(Horace sort complètement bouleversé de la scène)
Scene 9 : Alain, Georgette, Enrique,
Oronte, Chrysalde, Arnolphe
Alain : hors d’haleine
Oh miséricorde ! Quel tragique destin ! Je viens de trouver Agnès et Horace sans vie dans le champ voisin. ! Ils se sont donné la mort tout deux côte à côte… C’est affreux !
Oronte :
Oh combien j’enrage dans mon triste malheur ! Croyez moi, j’avais bien noté d’étranges comportements chez mon fils, ces temps derniers.
Enrique : en soupirant
Ah ma douce fille. Immense est ma peine ! Combien je te regrette a mes côté. Moi qui ne t’ai même pas vu grandir… Oui c’est bien affreux.
(en colère)
Mais enfin! Que s’est-il passé pour qu’un malheur de la sorte se produise ?
(Arnolphe recule doucement vers l’arrière de la scène pour s’échapper discrètement)
Chrysalde : brusquement
Vite attrapez Arnolphe il tente de s’échapper ! On lui doit ce désastre.
(Alain et Oronte l’agrippent et ne lâche plus)
D’un hymen sacret ma sœur eu une fille,
Dont on cacha le sort à toute la famille.
Oronte :
Et qui sous de feints noms, pour ne rien découvrir,
Par son époux aux champs fut donné a nourrir.
Chrysalde :
Et dans ce temps, le sort, lui déclarant la guerre,
L’obligeant de sortir de sa natale terre.
Où ses soins ont gagné ce que dans sa patrie
Avaient pu lui ravir l’imposture de l’envie.
Oronte :
Et de retour en France, il a cherché d’abord
Celle a qui de sa fille il confia le sort.
Ce qui le mena à Arnolphe.
Arnolphe :
Ah, traître mensonge. C’est une pauvre paysanne qui ma confié le sort de cette jeune fille.
Chrysalde : d’un ton ironique
Laissez-moi-vous conter la suite de cette aventure.
(Sérieux)
Sachez qu’Enrique son père avait confié sa fille à cette paysanne voyant en elle sa générosité. A regret, sa pauvreté l’amena rapidement à confier Agnès à cet homme riche lui pensant ainsi un meilleur avenir.
Arnolphe :
Oh ciel ! Malheureux destin.
Chrysalde :
Enfin, si j’en présume de tous vos discours,
Vous avez éduqué Agnès coupé du monde,
Dans le seul but de ne jamais être cocu.
Enrique :
Qu’entends-je ?
(A Arnolphe)
Vous ne méritez plus d’être de ce monde.
(À part)
Ma pauvre fille, tuée par l’égoïsme délirant d’un homme.
Oronte :
Mon brave fils, impuissant contre ce fou, est mort près de celle qu’il aimait.
Chrysalde :
Ah, triste destin…
Oronte :
J’enrage… Horace sera vengé.
(Oronte et Alain lâchent Arnolphe. Oronte sort son épée et poursuit Arnolphe hors de la scène)
Les rideaux se ferment.
Armand. J, 2nde section internationale, mai 2012.
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Devoir d’Eléonore T. :
Molière, L’Ecole des Femmes
Acte V, scène IX
ARNOLPHE, AGNES, CHRYSALDE, HORACE, ORONTE
ARNOLPHE – J’ai entendu par mon valet, que Sire Enrique tout juste arrivé, venait de décéder.
CHRYSALDE – Enrique décédé ? Mais comment cela se fait-il ? Oh quel sacrilège venu se poser sur cette maison, qui nous a enlevé notre très cher Enrique !
ARNOLPHE – Alain l’aurait retrouvé près de la cheminée, allongée par terre immobile sans aucun signe de vie.
ORONTE – Mon ami, qui ne se relèvera plu… M’en voilà fort triste. Nous avions uni un lien si fort. Je dois par ailleurs vous dire qu’il était venu pour une cause très importante.
ARNOLPHE – Laquelle ?
CHRYSALDE – Il venait chercher sa fille.
ARNOLPHE – Sa fille ?
CHRYSALDE – Oui, sa fille. Elle est d’ailleurs ici avec nous. Tout le monde se tourne ver Agnès, l’a regardant d’un air surpris. Enrique et ma sœur avaient eu affaire et … Oh malheur, cet enfant arrivé, elle ne savait que faire avec une telle pauvreté.
ARNOLPHE – Je lui fis alors don de charité et acceptai de l’élever…
CHRYSALDE – Vous avez raison.
AGNES – Parlez-vous donc de moi ?
ORONTE – Oui, Agnès, Enrique était ton père.
AGNES – Mon père ? Cet homme, tout juste rencontré tait mon père …
ORONTE – Oui, et sa volonté, et la mienne, était que vous épousiez mon fils, Horace.
HORACE – Est-ce vrai père ? Se tournant vers Agnès. Ma douce, nous pouvons nous marier, sans personne pour nous en empêcher !
AGNES – Malgré ma tristesse après le décès de mon père, je me réjouis de savoir que nous pouvons être ensemble, enfin.
ARNOLPHE – Pas si vite. Ton père maintenant décédé, ta garde me revient. C’est alors à moi de décider de ton futur.
AGNES – Vous n’allez tout de même pas m’éloigner d’Horace ?
HORACE – Monsieur de la Souche, je vous en prie, ne faites donc point cela, laissez-nous nous épouser.
ARNOLPHE – Jamais ! Agnès, tu viens avec moi, et plus jamais tu ne le reverras.
Arnolphe prend Agnès violemment par le bras.
HORACE – Agnès, non !
Agnès se débat et et arrive à faire se défaire d'Arnolphe. Elle se jette dans les bras d'Horace.
AGNES – Vous ne pouvez pas nous séparer !
ARNOLPHE – Si je le peux. Venez de ce pas avec moi, Agnès.
HORACE – Je ne peux vous laisser l'emmener de cette sorte !
AGNES – Horace, laissez-moi, il ne cèdera jamais, je le sais.
HORACE – Agnès-
ARNOLPHE – Vous l'avez entendu. Allons !
Arnolphe et Agnès sortent.
Scène X
ARNOLPHE, ALAIN
ALAIN – Monsieur ! Monsieur !
ARNOLPHE – Qu’est-ce y a ? Pourquoi entrez-vous avec une telle angoisse ?
ALAIN – C’est Agnès, Monsieur.
ARNOLPHE – Agnès ? Qu’a-t-elle encore fait? Où est-elle ?
ALAIN – Alors que je rangeais, je l’ai vue là-haut, sortir de la fenêtre.
ARNOLPHE – Sortir de la fenêtre ? Que voulez-vous dire par là ? Arnolphe commence alors à être paniqué, tout comme Alain.
ALAIN – Oui, Monsieur. Elle a sauté et a atterri sept mètres plus bas !
ARNOLPHE – Pardon ?
ALAIN- Elle a voulu se tuer Monsieur, et elle a réussi. J’ai appelé Georgette pour quelle lui vienne e aide mais il était trop tard.
ARNOLPHE, parlant au ciel – Oh sacrilège, oh tristesse ! Pourquoi, Agnès, m’avez-vous fait tant de mal ? Moi, qui me suis occupé de vous, qui vous ai nourrie et loger. Comment vais-je me remettre de ce tel chagrin ? J’avais prévu une vie tellement parfaite pour nous deux !
ALAIN – Monsieur, nous ‘avons rien pu faire, la retenir aurait été une erreur.
ARNLPHE – Assez ! Laissez-moi maintenant, seul dans mon chagrin…
Eléonore T., 2nde section internationale, mai 2012.
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Devoir d’Alice M. :
ACTE V
SCÈNE 6 : Arnolphe.
(En fin d'après-midi, Arnolphe, portant son habituel habit marron à collerette blanche, est seul dans la cour pavée de sa maison.)
Arnolphe (satisfait)
Je vais enfin pouvoir mettre fin à ce petit jeu.
Agnès, même si elle ne veut me rendre heureux,
N'appartiendra jamais à ce jeune prétentieux.
(avec un rire sarcastique)
Quel plaisir immense cela va m'apporter,
De tout lui révéler, ma ruse, et mon succès.
Oh, que cela a été facile de le duper !
Mais, le voilà qui arrive avec hésitation,
Faisons donc encore durer quelques instants la situation.
SCÈNE 7 : Arnolphe, Horace.
(Horace, élégamment vêtu, entre.)
Horace
Je viens voir Agnès pour la rassurer.
Où puis-je la trouver ?
Arnolphe (montrant du doigt le haut de sa maison)
Elle est en haut, au soin de mes valets.
Horace (ne comprenant pas)
Comment cela ? Cette maison n'est pas la vôtre.
C'est celle du geôlier d'Agnès, Monsieur de la Souche.
Arnolphe (jubilant)
Mais, mon pauvre Horace, je suis Monsieur de la Souche.
Horace (abasourdi)
Que dites-vous ? Cela n'est point possible.
Arnolphe
Oh, que vous êtes naïf !
Horace (déchaîné)
Vous n'êtes qu'un traître !
Moi, qui croyais être votre ami,
Et depuis le début, je suis trahi.
Arnolphe
Nuance, je profitais de votre crédulité.
Mais maintenant, il vous faut partir.
Vous ne reverrez plus jamais Agnès,
Qui deviendra ma femme, selon mon désir.
Horace
Mais, vous ne pouvez exiger un tel renoncement !
Vous n'avez donc aucun égard pour nos sentiments ?
Arnolphe
Agnès va finir par se ranger à mes vues.
Vous n’êtes qu'un méprisable parvenu.
Ne vous inquiétez pas elle va vite vous oublier,
Et je suis sûr que vous vous en remettrez.
SCÈNE 8 : Arnolphe, Horace, Agnès, Alain et Georgette.
(Suivie par Alain et Georgette, Agnès, en larmes, arrive en courant et se jette dans les bras d'Horace.)
Horace (à Agnès, en la serrant dans ses bras)
Ne vous inquiétez pas, Agnès. Je suis là.
Arnolphe (à Alain et Georgette, exaspéré)
Vous l'avez laissé s'échapper, imprudents !
Reconduisez la dans mes appartements.
Horace (à Arnolphe, furieux)
Mais pour qui vous prenez vous ? Êtes-vous donc impitoyable ?
Comme osez vous la retenir prisonnière, et empêcher l'amour véritable ?
Arnolphe (à Horace)
Agnès est ma pupille et doit m'obéir.
Laissez moi donc régler mes affaires.
Bientôt, vous ne serez plus qu'un souvenir,
Et Agnès sera heureuse de me plaire.
Agnès (à Arnolphe, en pleurs)
Mais, ne comprenez vous donc pas ?
Je ne veux pas vous épouser.
Vous ne proposez qu'une vie sans joie.
Horace lui m'offre l'amour et la liberté.
Vous prétendez me porter dans votre cœur,
Mais vous ne souhaitez pas mon bonheur.
Arnolphe (à Agnès, irrité)
Vous ne savez pas, jeune insouciante, ce qui est bon pour vous.
Agnès (à Arnolphe)
Et vous, vous n'êtes qu'un vieux fou !
Et vous ne savez rien du tout !
Arnolphe (à Alain et Georgette, d'une voix ferme)
Cela est assez. Séparez les.
Raccompagnez la et qu'il soit chassé !
Horace (aux deux valets, protégeant Agnès avec ses bras)
Je ne vous laisserai pas faire. L'amour triomphera !
(Alain saisit Horace par derrière, celui-ci tente de se dégager, mais Georgette en profite pour entraîner Agnès vers l'escalier. On entend Agnès, qui se débat, pendant qu'Horace lutte contre Alain. Puis, il y a un long gémissement désespéré, suivi d'un bruit sourd.)
SCÈNE 9 : Arnolphe, Horace, Alain, Georgette.
(Georgette arrive en courant.)
Georgette (à Arnolphe, affolée)
Monsieur ! Monsieur ! Agnès ...
(Alain relâche Horace, et tous se tournent vers Georgette. Celle-ci est si bouleversée qu'elle n'arrive pas à finir sa phrase.)
Arnolphe (à Georgette, agacé)
Georgette, répondez ! Que s'est-il passé ?
Georgette (à Arnolphe, ne retenant pas ses pleurs)
Mes efforts furent insuffisants face à sa détermination.
La pauvre Agnès s'est jetée du haut du balcon.
Elle gît maintenant sans vie sur le pavé.
Son âme s'en est malheureusement allée.
Arnolphe (effaré)
Quoi !
Horace (anéanti)
Ô ciel ! Non !
Arnolphe (atterré)
Oh, ma petite Agnès ! Qu'avez-vous fait ?
(Horace, hors de lui, empoigne Arnolphe par le col de sa chemise.)
Horace (à Arnolphe, furieux et désespéré)
Vous êtes responsable de son sort.
C'est vous qui avez causé sa mort !
Vivre avec moi était sa seule envie,
Et même cela, vous ne l'avez pas compris.
Ne voulant pas l'écouter et lui laisser sa liberté,
Vous avez causé la perte de ma bien-aimée.
Vous devriez être condamné pour cette atrocité.
(Horace relâche violemment Arnolphe, qui tombe à terre, et porte ensuite les mains à son cœur.)
Oh, Agnès, je vous avais donné mon cœur.
Comment pourrai-je maintenant vivre sans vous ?
Ma vie est déjà en train de perdre ses couleurs.
Seul votre souvenir me permet de rester debout.
Je n'avais pas d'autre but que notre union.
Je vais donc m'engager dans l'armée, et combattre pour la liberté.
Je veux ainsi vous rejoindre, mais pas de lâche façon.
La mort nous permettra enfin d'être unis pour l'éternité.
Alice M., 2nde section internationale, mai 2012.
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Devoir de Lisa P. :
Scène 8 AGNES, HORACE
Horace, désespéré et horrifié par la traîtrise d’Arnolphe, décide de voir une dernière fois son amante, Agnès, et court jusqu’à sa chambre, ignorant les interjections des servants. Une fois arrivé dans la chambre d’Agnès, il bloque la porte.
AGNES – Oh Horace, que se passe-t-il donc en bas ?
Quelle est la discorde qui provoque débat ?
HORACE, soupirant - Agnès, si seulement j’avais le temps de tout vous expliquer … on entend des tambourinements à la porte. Monsieur Arnolphe m’a manipulé en se faisant passer pour un autre homme auquel je me suis confié en toute sécurité à propos de l’évolution de notre relation. Oh … j’en suis fort ennuyé ! Jamais une seconde je ne me suis douté de sa double identité ! Mais là n’est point le sujet, ma bien-aimée … mon cruel père Oronte désire me marier avec la fille d’un de ses amis. Il est insensible à la douleur que j’éprouve à l’idée de te quitter. Tu te doutes bien sûr qu’Arnolphe le conforte dans son idée afin de pouvoir t’épouser le plus rapidement possible.
AGNES – Oh non, quel malheur ! Mon cœur est affligé d’une souffrance extrême, je ne veux point te quitter, Horace ! Ces hommes sont si cruels, ne voient-ils pas qu’en nous séparant, ils brisent toute lueur de bonheur dans nos cœurs ?
HORACE – Ma chère Agnès, je t’aime si fort que je préfèrerais mourir que d’épouser une autre que toi.
AGNES – Il en est de même pour moi ! Arnolphe est mon père adoptif, jamais je ne l’épouserais.
HORACE – Oh dans quel profond désespoir sommes-nous plongés !
Je me souviens encore de la matinée
Où nous nous aperçûmes pour la première fois
Vous paraissiez si belle, respirant la joie.
Alors débuta la danse des révérences
Je pus ainsi admirer votre élégance.
Et vos yeux charmants ont porté ce coup fatal
Désormais, vous incarniez pour moi l’idéal.
Je jurais vous aimer d’un amour sans seconde
Aucun sentiment n’était plus vrai dans le monde
Je ne pouvais détacher mon regard du vôtre
Au point d’en oublier à jamais tous les autres
La douleur m’envahissait en rentrant chez moi
Mais sentir ce ruban calmait mon désarroi.
Horace montre alors à Agnès, le ruban qu’elle lui avait donné
Officialiser notre amour est impossible
A notre bonheur, nos parents son insensibles.
AGNES – Tes paroles sont si touchantes … en deux mots tu en exprimes plus que ce qu’Arnolphe tente de dire par de longues tirades … Ah, comment pourrais-je envisager d’épouser cet homme ?
La porte commence à céder.
Nous ne pouvons pas vivre notre amour sur Terre et sans vous, Horace, jamais je ne pourrais supporter ce long chemin qu’est la vie … Alors allons là où personne ne peut nous séparer, et où nous vivrons notre amour en paix, fuyons au paradis, mon amour !
HORACE – Oui nous ne pouvons pas être heureux ici, alors que tous les amoureux sont satisfaits au paradis ! Sautons ensemble de cette fenêtre !
AGNES, soudainement enthousiaste - Oui, allons sur ce balcon où pour la première fois, mon regard a croisé le tien et depuis, n’a jamais cessé de le fixer. Sautons, la mort ne nous séparera pas, elle ne brisera pas notre amour mais le renforcera … allons vers la paix et l’amour !
HORACE – Avant tout, laissons une lettre pour expliquer notre décision à nos parents.
Horace écrit une lettre très rapidement.
AGNES – Je t’aime, Horace, et mon amour pour toi sera éternel et perdurera, même au-delà de la vie.
HORACE – Je t’aimerais pour toujours …
Scène 9 ALAIN, GEORGETTE, ORONTE, ENRIQUE, ARNOLPHE, CHRYSALDE
ALAIN, d’un fort coup d’épaule arrive à débloquer la porte – Mon Dieu, ils ont tous deux disparu, par les cieux !
ARNOLPHE – Oh !
ENRIQUE – Mais !
GEORGETTE – Où sont-ils ?
ARNOLPHE, sur un ton énervé, haussant la voix – La plaisanterie est terminée, sortez de vos cachettes !
ORONTE, trouvant la lettre puis ordonnant par un geste de faire le silence. Il lit à voix haute – « L’impossibilité de s’aimer nous a conduits à faire un acte, certes irréversible, mais qui nous apportera bonheur et satisfaction. Peut-être sera-t-il possible pour nous de s’aimer, hors de cette Terre … Mon père, je suis confus de ne point vous l’avoir dit, mais je me suis épris d’amour pour une certaine Agnès, fille de votre ami Arnolphe ; c’est cette même jeune fille qui m’accompagne pour mon voyage jusqu’au paradis. Je vous aime, père, mais je n’étais point en accord avec votre décision, me séparer d’Agnès aurait été insupportable, nous resterons unis … »
Oronte s’arrête de lire, bouleversé par l’émotion, et fond en larmes.
ENRIQUE – A peine retrouvé, je perds de nouveau ma fille, et cette fois-ci définitivement. Je n’ai même pas eu le temps de la revoir… Oh grand malheur ! Oh étrange fatalité ! – ne pouvant plus tenir debout, il s’assoit, sa tête dans ses mains.
ARNOLPHE – Ma pauvre Agnès a perdu sa vie à cause de cet Horace, il lui a fait perdre son innocence et son ignorance. Elle a été empoisonnée par l’amour … Ah, ce dangereux sentiment qu’est l’amour ! Toutes ces années d’éducation attentionnée gâchées par l’intrusion dans sa vie de ce jeune freluquet !
ORONTE – Quelle tragédie ! Agnès était bien la fille d’Enrique, celle à qui je voulais marier mon fils … Oh atrocité ! Mort avant même de savoir celle à qui il était destiné ! – Oronte est terrassé par la tristesse.
ARNOLPHE – Comment cela ? Je ne comprends point !
ORONTE – Agnès est la fille qu’autrefois eut le seigneur Enrique, d’un hymen secret avec Angélique, l’aimable sœur de Chrysalde. Pendant ce temps-là, Enrique, appelé par des besoins divers dut quitter sa belle Agnès, qui tomba dans vos mains à l’âge de quatre ans.
ARNOLPHE, tout bas – Ce destin pour Agnès est peut-être préférable, jamais je n’aurais supporté la voir mariée à Horace …
CHRYSALDE – Tous vos procédés afin de ne pas marier
Un être qui cocu vous fera sans pitié
Se sont finalement avérés destructeurs
Vous êtes pourtant le seul méritant ce malheur
Pour votre propre bonheur de n’être cocu
L’allégresse de tous vous avez corrompu.
ARNOLPHE, ne pouvant plus parler, s’en va, désespéré.
Lisa P., 2nde section internationale, mai 2012.
Un site de Lettres du lycée international de Valbonne Sophia-Antipolis